Crise remise en cause Etat légitimité
« L'Etat n'est pas la solution mais le problème ». Cette phrase de Ronald Reagan illustre parfaitement la conception dominante de l'Etat depuis la fin des années 80'. Cette idée contraste avec à la vision qui prévalait depuis le début du lent processus de création de la souveraineté de l'Etat, qui remonte à la reconnaissance réciproque des nations en tant qu'Etat dans le traité de Westphalie en 1648. Ce processus fut culminant avec la création de l'Etat nation après la révolution en France, et surtout de l'Etat Providence au début du XXème siècle.
Depuis une trentaine d'années et plus encore depuis la chute du modèle soviétique, le triomphe de l'idéologie libérale fait que nous assistons à un mouvement de reflux de l'Etat vers ses fonctions régaliennes. Cette remise en cause du rôle de l'Etat dans l'économie se double d'un « débordement » de son territoire, selon le terme de Dollfus. Nous verrons qu'il est remis en cause dans sa souveraineté, c'est-à-dire dans le droit exclusif qu'il a d'exercer l'autorité politique sur une zone géographique ou un groupe de peuples. Cette remise en cause est tout d'abord intérieure, autrement dit une remise en cause par le bas de l'Etat nation et de l'Etat providence, mais aussi par le haut, par des phénomènes ou des organisations sur lesquels l'Etat n'a que peu de prise.
[...] Les remises en cause actuelles de l'Etat : « L'Etat n'est pas la solution mais le problème ». Cette phrase de Ronald Reagan illustre parfaitement la conception dominante de l'Etat depuis la fin des années 80'. Cette idée contraste avec à la vision qui prévalait depuis le début du lent processus de création de la souveraineté de l'Etat, qui remonte à la reconnaissance réciproque des nations en tant qu'Etat dans le traité de Westphalie en 1648. Ce processus fut culminant avec la création de l'Etat nation après la révolution en France, et surtout de l'Etat Providence au début du XXème siècle. [...]
[...] C'est la fin du « monopole étatique sur les relations internationales » (B.Badie). • -Les firmes multinationales jouent un rôle parfois équivalent à celui des Etats. La puissance économique de certaines FMN et la dépendance des Etats vis-vis d'elles les rendent incontournables dans leur action. L'Etat doit représenter leurs intérêts au niveau international. il est l'associé à ces dernières au sein « d'hybrides » (J.Chevallier) -Elles ignorent les frontières étatiques, Pour les accueillir, les Etats sont en compétition. ils doivent par conséquent aménager leur territoire (Ex. [...]
[...] Plutôt marginal en France (il se limité à la Corse, un peu en Bretagne et en haute Savoie), le phénomène est massif dans les Etats fédéraux tels que l'Espagne, la GB ou l'Italie qui regroupent des minorités nationales. Ces revendications nationales se font au nom d'une identité propre (tel l'identité basque qui se base sur une langue, un territoire, une histoire Pour répondre à ce type de revendication, l'Etat délègue une partie de sa souveraineté sur ces territoires, au profit d'organes de décision locaux. Cette décentralisation se double d'une déconcentration (délégation des charges administratives). Aujourd'hui l'Etat est donc un « Etat pluriel » (J. Chevallier), un Etat en mosaïque, qui regroupe des entités distinctes. [...]
[...] Il est un stratège, un hybride qui sait s'adapter et jouer avec les intérêts de chacun pour essayer de préserver l'intérêt de son pays. De nouvelles sources d'intervention pourraient par exemple se trouver aujourd'hui, alors que les rapports de force semblent s'inverser, et que les multinationales demandent le secours des Etats. Celui-ci pourrait faire son retour sur le devant de la scène. (-Audion fait le lien entre tous ces phénomènes : libéralisme, libre échange, régionalisation, décentralisation ) Bibliographie : Les mutations de l'Etat-Nation en Europe à l'aube de XXème siècle. L'Etat postmoderne de J. [...]
[...] la criminalité Pour accroitre leur puissance de terreur, les groupes terroristes , les mafias s'organisent en réseaux qui ne passent outre les frontières, tel al quaida qui possède des filières sur tous les continents et dans tous les pays. Face à cette menace, l'Etat n'est plus à même d'assurer seul la sécurité de ses citoyens, il délègue donc cette fonction à des organismes internationaux que nous allons évoquer dans la dernière sous partie. • « l'Etat encadré » et concurrence L'Etat est tout d'abord concurrencé par d'autres formes d'organisations (FMN,ONG) qui prennent sa place ou le contraignent, mais aussi par des entités supérieures à lui. • Les Organisations Les relations internationales ne sont plus l'apanage des Etats. [...]
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