Israël, catholicisme français, histoire d'une reconnaissance difficile, relation judéo-chrétienne, Martine Sèvegrand, Sergio Minerbi, commission spéciale des Nations unies, Palestine, Commission spéciale des Nations unies pour la Palestine, comité épiscopal français, juif
Comme l'a écrit Sergio Minerbi, "l'historiographie de la relation judéo-chrétienne devient un véritable objet de recherche durant l'entre-deux-guerres". En refusant de reconnaître Jésus comme le Messie attendu, la masse des juifs a suscité durant plus d'un millénaire l'incompréhension des chrétiens et leur hostilité. Avant le XXe siècle, Martine Sèvegrand ne relève que deux textes en faveur des juifs. Le premier de Marcion, en 144 et le second avec le Catéchisme du concile de Trente (1545-1563), qui exonère les juifs du crime de déicide.
[...] 1945-1994, Paris, Karthala → THIBAUD Paul, Juifs et chrétiens face au XXIe siècle, Paris, Albin Michel Articles → MINERBI, Sergio I. « Le Saint-Siège, les Juifs et l'État d'Israël », Outre-Terre, vol. no no pp. 341-351. Sites → ‘Holy See – Israel relations', Wikipédia: (https://en.wikipedia.org/wiki/Holy_See%E2%80%93Israel_relations). → « Accord entre le Saint-Siège et l'État d'Israël (30 décembre 1993 », http://www.vatican.va/roman_curia/secretariat_state/archivio/documents/rc_s eg-st_19931230_santa-sede-israele_en.html MINERBI, Sergio I. « Le Saint-Siège, les Juifs et l'État d'Israël », Outre-Terre, vol n° pp. 341-351. SEVEGRAND Martine, « Introduction », Israël vu par les catholiques français, Paris, Karthala p.1-2. [...]
[...] En mai 1985, les notes pour une présentation correcte des Juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l'Église catholique déclarent : « Pour ce qui regarde l'existence de l'État d'Israël et ses options politiques, celles-ci doivent être envisagées dans une optique qui n'est pas elle-même religieuse, mais se réfère aux principes communs de droit international. »[31] Ainsi, le Saint-Siège sépare le théologique du politique et permet au concept d'État d'Israël d'avancer au sein de l'Église romaine. Sergio Minerbi considère ce moment comme une étape capitale dans cette reconnaissance. [...]
[...] Rabbin J. Grunewald, Point de vue : « Des orientations révolutionnaires », Le Monde avril 1973. [26]. Monseigneur Elchinger, La Croix avril 1973. [27]. BEAUCHAMP Paul, « L'Église et le peuple juif, Études, septembre 1964. [28]. REFOULE F., « Et ainsi tout Israël sera sauvé », Cerf p [29]. VENARD Olivier-Thomas, « Pour un dialogue entre catholiques et juifs, Istina n° 4. [30]. [...]
[...] Massignon à J. Maritain, Paris avril 1950 ; archives J. Maritain. [10]. MARITAIN Jacques, « Post-scriptum », Le Mystère d'Israël, Desclée de Brouwer, édition de 1990, p [11]. SEVEGRAND Martine, « Vers la fin de l'antijudaïsme chrétien ? », Israël vu par les catholiques français, Paris, p [12]. JEHOUDA Josué, « Un congrès pour combattre l'antisémitisme », Revue juive, septembre-octobre 1947. [13]. POUJOL Catherine, Les enfants cachés. L'affaire Finaly, Berg international p [14]. [...]
[...] Ainsi marque la dernière étape dans la reconnaissance de l'État d'Israël par le Vatican. Conclusion Depuis sa création, l'État d'Israël entretient avec le Vatican et notamment les catholiques français, des relations houleuses, tendant au rapprochement, mais conservant des points de conflits encore importants. Les années 40 et 50 voient de timides décisions et déclarations marquées par de fortes oppositions chez les catholiques. Cependant, dès 1947, une première impulsion est donnée lors de la conférence de Seelisburg, renforcée dix-huit ans plus tard par Nostra Ætate. [...]
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