Relations internationales, nouvel ordre international, 1918-1939, rapports de force, puissances européennes, histoire de l'Europe, démographie, industrie, États-Unis, Japon, croissance économique, Société des Nations, guerres mondiales
Les relations internationales en 1914 peuvent s'analyser comme les rapports de force entre les puissances européennes, ce constat n'est plus le même quatre ans plus tard, où la guerre atroce a marqué à jamais l'histoire de l'Europe. Les principaux acteurs comme la France ou l'Allemagne ont été durement touchés, durablement impactés par la démographie catastrophique liée aux pertes des combats, mais également par leur potentiel industriel réduit à néant.
[...] Cet état de fait participe par conséquent pour Léon Bourgeois a l'édiction d'un code des nations, ensemble des règles juridiques pour réduire et éliminer l'usage de la violence. Des 1918, cette idée de Société des Nations reçoit un écho favorable de la part de l'opinion publique, mais également des gouvernants. Pour Clemenceau, cette structure devait être militaire par la création d'une armée internationale composée de contingents fournis par les États signataires. En Grande-Bretagne, le mouvement est de forte ampleur pour la mise en place d'une Ligue des Nations adhérents se trouvent derrière Lord Robert Cecil quand Lloyd George lui confia de préparer la mise en place d'une organisation internationale. [...]
[...] Cette domination repose à l'époque sur une vision ethnocentrique du monde. L'idée que l'Europe était la source de la civilisation mondiale et que sa domination ai participé à la propagation du « progrès ». Cependant à la fin de la guerre le pessimisme règne, pour reprendre la célèbre phrase de Valéry, les civilisations savent désormais qu'elles sont mortelles ». Le pessimisme règne dans l'entre-deux-guerres en Europe, l'ensemble des élites intellectuelles comme Valéry ou Malraux tombent dans le scepticisme. L'intelligentsia assiste à la rentrée en décadence de la civilisation européenne. [...]
[...] Le 14ᵉ point du président Wilson prévoyait une structure pour la préservation de la paix. Cependant, il n'avait pas le privilège de l'idée puisque des 1917 en France une commission fut créée ayant pour président Léon Bourgeois. À partir de cette date, cet ancien ministre s'évertue de construire une morale internationale ayant pour fondement la solidarité. Sa thèse était que les États comme les individus sont liés entre eux. Par un intérêt mutuel tout d'abord, puis par la réciprocité des devoirs, mais également des droits. [...]
[...] Le Royaume-Uni a cédé plus de 5 millions de placements étrangers. La France perd plus de 9 millions de francs-or du fait des emprunts russes non remboursés. L'Allemagne subit quant à elle une confiscation de ses avoirs. De cette situation, les pays européens vont tour à tour effectuer des emprunts intérieurs comme extérieurs et recourir à la planche a billets, c'est-à-dire accroître le volume de monnaie. Cette situation mène à une inflation sans précédent, les prix augmentent et vont même quadrupler en 5 ans. [...]
[...] Le changement des règles du jeu à la fin de guerre A. Déclin démographique À la fin de la guerre, le désastre règne, l'Europe, peu importe le camp, compte ses morts et leurs impacts sur leurs pouvoirs et hégémonies, une véritable hémorragie humaine a eu lieu. Cette faillite apparaît à tous les niveaux, mais ce qui choque le plus dans les consciences de chaque contemporain est la saignée humaine. Les combats ont fait plus de huit millions de morts en Europe et six millions d'invalides. [...]
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