À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, suite à la défaite des Allemands et la prise de Berlin par l'armée rouge, des tensions idéologiques séparèrent le monde et la planète entra en Guerre froide. Cette période en est une de confrontations idéologiques entre deux superpuissances que sont les États-Unis et l'URSS soutenus par des alliés respectifs. Cette guerre eut comme premier impact de créer un monde bipolaire ou les affrontements n'étaient pas directs (...)
[...] Le plan Marshall découlant directement de cette politique d'endiguement sera dévoilé en juin 1947[4]. Plusieurs milliards de dollars d'aide pour la reconstruction de l'Europe seront versés. L'URSS n'était pas exclue de cette politique cependant elle refusera l'aide et ses pays satellites devront en faire tout autant. Au total près de millions de dollars seront versés. Les pays bénéficiaires étant le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Grèce, les Pays-Bas, l'Autriche, la Belgique, le Luxembourg, la Turquie, Norvège, Danemark, Islande, Suède, Trieste, Portugal et l'Islande. [...]
[...] Par la suite Nikita Khrouchtchev deviendra le premier secrétaire du PCUS et s'en suivra une période d'assouplissement de la politique intérieure et une ouverture face à l'extérieur. C'est ce dernier qui rédigera une nouvelle doctrine, celle de la coexistence pacifique[8] en 1956. Selon lui, les affrontements entre les deux blocs doivent se limiter à l'idéologie, l'économie et la technologie. Le but étant de prouver la supériorité du modèle Soviétiques. Les États-Unis tout comme l'URSS possédaient à ce moment la bombe nucléaire et la politique de coexistence pacifique reposait en grande partie sur un équilibre de la terreur afin de préserver la victoire finale chez les Soviétiques. [...]
[...] S'en suivra un blocus décrété par Kennedy. Après plusieurs jours de très grande tension Khrouchtchev accepte de retirer les fusées de l'île en échange de quoi Kennedy accepte de renoncer à une invasion de Cuba. Il s'agira sans contredit du paroxysme de l'affrontement les deux blocs n'ayant jamais approché de si près une catastrophe de grande ampleur. La détente Suite à la crise de Cuba une prise de conscience des dangers d'un conflit nucléaire entraîne la mise en place du téléphone rouge en 1963. [...]
[...] Pour leur part les États-Unis et les alliés entreprennent la reconstruction d'un État allemand qui pourra résister au communisme et c'est ainsi qu'ils fusionneront leurs 3 zones d'occupation. Ils instaurent également une nouvelle monnaie commune le Mark. En réplique envers cette coalition Staline décide le 24 juin 1948 de bloquer les voies terrestres menant à Berlin Ouest.[6] Les Occidentaux organisent à ce moment un pont aérien géant pour ravitailler l'ouest de Berlin. On parle d'un avion par minute qui décoléra en direction de la zone occidentale pendant un peu plus de 300 jours. [...]
[...] Elle offre, entre autre, un libre accès à l'information et rétablit des libertés fondamentales, suppression de la censure, droit à la liberté d'expression . On autorise également d'autres partis politiques à présenter des candidats aux élections. Il aurait bien pu s'en suivre une victoire pour l'URSS cependant la perestroïka sera un échec car Gorbatchev deviendra impopulaire. La transition vers une nouvelle économie de marché sera lente et la situation économique difficile. La population encouragée dans une réforme de pensée en viendra à souhaiter la fin définitive du communisme et de l'URSS. [...]
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