Devenue la seconde puissance industrielle mondiale, l'Allemagne de Guillaume II se lance dans une politique mondialiste ("Weltpolitik") afin d'assurer ses intérêts économiques (débouchés, matière première). Ceux-ci heurtent les intérêts des Britanniques dont les marchés sont attaqués par la performante industrie allemande ainsi que les intérêts français (...)
[...] -En 1912 éclate la guerre de la ligue balkanique-Bulgarie,Grèce,Monténégro,Serbiecontre l'Empire Ottoman. Après la victoire de la ligue,celle ci doit accepter l'arbitrage des puissances souhaitant maintenir un équilibre dans la région: elle se partage la macédoine et la Serbie doit renoncer à l'annexion de l'Albanie. -En 1913 éclate une nouvelle guerre balkanique cette fois ci entre les anciens vainqueurs. Elle oppose la Bulgarie et la Roumanie,soutenues par Vienne, et les autres vainqueurs pour le partage des dépouilles de la précédente guerre. Le traité de Bucarest(1913) règle le conflit. [...]
[...] B)Les coups de force au Maroc et dans les Balkans. Français et allemands s'opposent à deux reprises au sujet du Maroc: -En 1905, Berlin déclenche la première crise marocaine,soucieux de protéger ses intérêts économiques alors que la France s'apprête à étendre sa domination sur le Maghreb. L'Empereur Guillaume II se rend à Tanger et tient des propos vigoureux ensuite déformé par la presse qui provoquent de vives tensions entre Français et Allemand. Menace de guerre et allemand pousse Delcassé à la démission mais la conférence d'Algésiras en 1906 est favorable aux français. [...]
[...] Déjà humiliée en 1909 lors de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine,la Russie se doit de faire front pour éviter la perte de toute influence auprès des Slaves qui pourrait porté un coup décisif au régime. De plus, la situation militaire est devenue meilleure. La France par l'intermédiaire de Poincaré a très certainement donné toute assurance à la Russie dans l'éventualité d'une aggravation de la crise. La G.B,qui reste dans la neutralité jusqu'au dernier moment avant de s'engager avec l'appuis de l'opinion sensiblisée par la presse après l'invasion de la Belgique,aurait peut etre pu avec une attitude plus résolue quelques jours plus tot faire reculer l'Allemagne. [...]
[...] B)La crise internationale de l'été 1914. Le 28 juin 1914:assassinat de François-Ferdinand par un nationaliste bosniaque. Bien que le gouvernement Serbe n'ait aucune responsabilité,l'Autriche-Hongrie saisit l'occasion de régler son compte à la Serbie.==>ultimatum après avoir reçu l'appui de Guillaume II que la Serbie rejette. Le 28 juillet:déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie et bombarde de suite sa capitale.La Russie sous peine de perdre tout influence dans la région doit décréter la mobilisation générale après avoir reçu des assurances de Poincaré le 30.Les gouvernements français,britannique,allemand freinent mais ce sont les militaires qui poussent pour ne pas être pris de vitesse. [...]
[...] Mais les Balkans restent en 1914 une poudrière. III)LE DECLENCHEMENT DE LA GUERE. L'Europe se prépare à la guerre. -Les crises successives créent un climat de psychose qui concourt au renforcement des alliances: En 1912:-la Triplice est renouvelée(bien que l'Italie soit devenue un allié peu sur pour les empires centraux) -de nouveaux accords militaires franco-russe de défense mutuel sont signés. -un plan de coopération militaire franco-britannique est élaboré. Dans les deux camps,on prépare la guerre: En 1911,l'Allemagne augmente son budget militaire,augmente ses effectifs armés en temps de paix(de 600 000à 800 000),accélère son programme naval. [...]
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