Relations internationales de 1918 à 1939, Triple Alliance, Allemagne nazie, Hitler, Anschluss, entre-deux-guerres, Société des Nations, principe de sécurité collective, URSS, détente
En 1918, l'Allemagne et ses alliés de la Triple Alliance sont battus. 21 ans plus tard, Hitler lance victorieusement ses armées à l'assaut. De 1919 à 1930, les relations internationales résultent de l'héritage de la Première Guerre mondiale, et de 1930 à 1939, le rôle des acteurs dans les relations internationales est prépondérant important la crise économique de 1930, et cristallisant des barrières douanières impérialistes et nationalistes. Quelles sont les relations internationales de 1918 à 1939 ?
[...] En 1923, Poincaré décide donc une occupation de la Ruhr de l'Allemagne et expulse les ouvriers qui refusent de travailler pour la France, soit entre 100 et ouvriers. Il réquisitionne les chemins de fer, la poste et fait construire les lignes de chemin de fer principales vers la Belgique et la France. Il réussit la résistance passive du Chancelier Cuno. La fin du conflit est marquée par la venue du nouveau chancelier Stresemann, annihilant la résistance passive. Poincaré semble avoir réussi. Mais, il y a des traumatismes allemands : l'occupation et l'inflation. [...]
[...] Il y eut des tentatives d'encerclement de l'Allemagne, avec notamment les initiatives de L. Barthou. C'est un homme de gauche au début et du centre droit vers la fin de sa vie. Il est partisan du rapprochement avec l'URSS de Staline et estime que la Russie peut jouer à double front. IL favorise l'entrée le 18 septembre 1934 de l'URSS à la Société des Nations. P. Laval, son successeur, reprend cette politique, mais sans les mêmes effets. Les accords de Stresa signés en 935 avec l'Italie, la France et la Grande- Bretagne garantissent l'indépendance de l'actrice et ratifient le pacte de Locarno gardant les frontières orientales de la France (soutien militaire). [...]
[...] La France et la Grande-Bretagne entament une politique de barrages. Le pacte d'acier, alliance entre l'Allemagne et l'Italie intimide la France et la Grande-Bretagne. Le pacte germano-soviétique le 23 août 1939 enlève les craintes d'Hitler d'une guerre sur deux fronts. Staline sait que l'armée rouge a été affaiblie par les différentes purges. Le conflit germano- polonais éclate sur la question de Dantzig. Pour conclure, la politique d'Hitler est la cause essentielle de la Seconde Guerre mondiale. Les faiblesses des démocraties sont évidentes, avec le refus de l'offensive et le double jeu de l'URSS. [...]
[...] Les conditions sont nouvelles et le climat international s'apaise pour plusieurs raisons. Il y a d'abord l'amélioration de la situation économique avec la fin de la crise de reconversion en 1924, la stabilisation monétaire à la conférence de Gênes en 1922 et donc le retour à une parité d'échanges. L'or reste la monnaie de référence avec le dollar, la livre sterling et le franc. Des blocs monétaires apparaissent. L'Allemagne redevient une grande puissance économique et sort de son isolement. La Grande-Bretagne marche à contre-courant, car elle est touchée par l'indépendance de l'Irlande et par une crise économique comme l'attestent les écrits de Siegfried La crise britannique. [...]
[...] Les accords entre les USA et la Grande-Bretagne marquent une relation spéciale et se font sur 3 points. Le problème allemand montre la volonté de certains d'estimer que l'ancien Reich doit panser ses blessures comme dans les écrits Conséquences économiques de la paix de Kents. S'ajoute le danger bolchevik avec l'importance de l'anticommunisme et la nécessite de contrecarrer l'hégémonie européenne. Les conséquences se traduisent par des aides économiques accordées à l'Allemagne, l'hostilité à la politique de sécurité française et le désarmement naval (conférence de Washington) montrant pour la première fois que la Grande-Bretagne renonce à sa stratégie navale traditionnelle. [...]
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