Alors que les Etats-Unis et L'URSS étaient dans le même camp pendant la Seconde Guerre Mondiale face à l'Allemagne, au sortir du conflit on voit monter deux camps antagonistes.
Churchill, le premier ministre anglais pendant la Deuxième Guerre mondiale, prononce, le 5 Mars 1946 un fameux discours à Fulton. Ce discours traduit une certaine peur des USA à propos du contrôle de l'URSS sur les pays d'Europe de l'Est. En effet les Soviétiques profitent de leur contrôle militaire d'après-guerre pour mettre en place des régimes communistes contre la volonté des populations de l'Europe de l'Est. Churchill, souhaitant que ces pays adoptent une vraie démocratie libérale, alerte donc le monde face à la montée en puissance de l'URSS. C'est ce désaccord sur la vision du monde qui constitue les racines de la Guerre Froide. Il y a une incompatibilité profonde entre le modèle de démocratie libérale du côté occidental et la dictature communiste de l'Est. C'est un conflit à la fois politique et idéologique.
De 1945 à 1947, on parle de tensions croissantes entre les Etats-Unis et l'URSS. L'année 1947 marque la véritable entrée dans la Guerre Froide.
[...] Cette crise génère une tension formidable, les Etats-Unis organisent un blocus des navires soviétiques transportant les missiles. Le ton monte sans cesse entre les deux camps et cela a fait de la crise de Cuba le sommet de la Guerre Froide, c'est-à-dire le moment où les tensions étaient les plus extrêmes. A ce moment-là, il y a un risque énorme d'affrontement direct mais surtout atomique entre le camp occidental et les Soviétiques. Cet événement intervient en pleine Coexistence Pacifique mais les tensions si extrêmes viennent discréditer cette expression. [...]
[...] En guise de protestation, les Soviétiques boycottent les réunions du Conseil de Sécurité. Hasard du calendrier : le boycott soviétique tombe en même temps que le vote pour l'intervention en Corée. Il n'y a alors aucun obstacle à l'envoi de troupes pour sauver la Corée du Sud. L'armée américaine obtient donc le feu vert du Conseil de Sécurité et débarque en Corée. Pour contrer cette offensive, Staline va lancer la Chine dans la bataille afin de rééquilibrer les forces et les Chinois, très nombreux, noient l'armée américaine qui doit se résoudre à reculer. [...]
[...] C'est Khrouchtev qui arrivera à se hisser à la tête de l'URSS en 1955. Cette expression nait dans un discours prononcé par cet homme le 14 février 1956 dans lequel il expose les directions, les consignes, la politique officielle qu'entend suivre l'URSS. Quand il parle de la Coexistence Pacifique il cache deux idées. Premièrement il veut essayer d'instaurer des relations convenables entre les Etats-Unis et son pays. Mais est-ce un souhait irréalisable ou une volonté réelle d'instaurer des relations apaisées ? [...]
[...] Les 3 zones d'occupations (française, anglaise, américaine) sont donc assiégées par les Soviétiques. Ces zones regroupent tout de même 2,5 millions de Berlinois ce qui n'est pas négligeable. Les Américains vont alors contrer ce blocus par un pont aérien pour approvisionner les zones inaccessibles et ce pont va tenir pendant 11 mois jusqu'au mois de mai 1949. Staline était au départ persuadé que le pont ne tiendrait pas mais les Etats-Unis ont tenu et Staline s'incline, il achève le Blocus en mai 1949. [...]
[...] Khrouchtev qui lui succède est un personnage sensiblement plus diplomate et moins radical avec qui il est plus facile de négocier, de discuter. Du coté des Etats-Unis le départ de Truman pour Eisenhower est semblable à ce qui se passe en URSS : le nouveau président est lui aussi plus diplomate que l'était Truman. D'autre part, il y a le fait que les deux ennemis maitrisent la bombe atomique, ainsi, les forces s'équilibrent et le climat s'apaise suite à cette course à l'armement terrible. [...]
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