Pouvoir monarchique, monarchie absolue, monarchie autoritaire, libéralisme, histoire de France, politique, Sciences politiques, quintuple alliance, traité de Sainte-Alliance, manifestation publique, Trois glorieuses, monarchie de Juillet, Empereur, Assemblée nationale, Parlement
Les pays voulant garder leurs pouvoirs comme à l'époque de l'Ancien Régime d'avant 1815 doivent faire face aux principes libéraux progressant en Europe. En effet, les idées des libéraux obtiennent au cours du XIXe siècle le soutien des différentes classes du peuple, passant au début de son processus par le soutien des bourgeois, jusqu'à l'obtention des faveurs des classes moyennes et populaires. Ainsi, des affrontements de l'opposition eurent lieu, des concessions se firent au XIXe siècle par les régimes des différents pays européens, mais la progression du libéralisme obligea ces pays à prendre constamment de nouvelles décisions pour maintenir leur pouvoir.
[...] Au cours du XIXe siècle, les différents pays mettent en place différentes solutions pour garder leurs pouvoirs, en passant par des concessions, à l'application stricte de la monarchie comme ce fut le cas de Guillaume 1[er]. Toutes ces manières de procéder mettent en évidence la peur des souverains vis-à-vis de leur peuple, qui s'interroge de plus en plus sur ses libertés, et sur la légitimité de son gouvernement à les lui restreindre. Les crises laissent aux Régimes en place, de vrais enjeux à craindre pour l'avenir. [...]
[...] Les anciennes monarchies absolues utilisèrent différentes stratégies pour garder le contrôle de leurs États, dont celui de leurs institutions. Les monarchies autoritaires, moyen de lutter contre le libéralisme tout en maintenant le pouvoir En Allemagne, le pays opta pour une assemblée élue au suffrage universel, cette assemblée peut interpeller le chancelier, mais elle n'est pas pour autant parlementaire, seul l'Empereur peut lui enlever son pourvoir, pas le peuple. L'assemblée consiste surtout à voter les lois du chancelier, mais c'est l'Empereur qui garde le pouvoir du gouvernement, il possède ainsi les grands principes d'une monarchie absolue comme sa légitimité, le grand principe des monarchies de 1815. [...]
[...] Cela n'a pourtant pas été suffisant, comme c'est le cas pour la France, où Louis XVIII, pour garder son entente avec l'Angleterre, a dû en 1814 adopter une constitution. En faisant cela, il limita ses pouvoirs et sortit d'une monarchie « absolue » dans ses termes purs. Par ailleurs, d'autres pays font des concessions, comme les Pays-Bas et la Norvège, qui adoptent la même année une constitution eux aussi. Pourtant, les concessions effectuées n'ont pas été suffisantes et tout un mouvement libéral s'est créé par la suite. [...]
[...] Des sociétés secrètes en Europe virent aussi le jour, comme les « Carbonari » en Italie. Ensuite, le mouvement libéral prit une plus grande ampleur en France, lors des « Trois glorieuses » en 1830, mouvement fortement soutenu par la bourgeoisie. Ainsi se crée la monarchie de Juillet, où les libéraux choisissent leurs souverains, Louis-Philippe répondant à leurs principes. Mais cela dura peu de temps, car en 1848 une nouvelle République voit le jour : la Deuxième république, avec un souverain qui voulait rétablir un régime moins libéral, ce qui a déplu. [...]
[...] De ce fait, les régimes des différents pays d'Europe font face à de multiples changements. Quelles stratégies adoptent-ils au fil du temps pour maintenir leurs pouvoirs face à la montée de la voix du peuple, de plus en plus concerné par la politique des souverains qui le gouverne ? En effet, l'absolution est insuffisante pour maintenir l'ordre des monarchies qui se voit entraîner des concessions pour garder son pouvoir, avec comme conséquence inévitable le libéralisme Ainsi, les monarchies absolues trouvent un parfait compromis entre libéralisme et monarchie absolue : la monarchie autoritaire (II). [...]
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