Régimes autoritaires, Europe, empereur Napoléon, Autriche, Russie, Prusse, congrès de Vienne, Polonais, Asie centrale, Alexandre III, François-Joseph Ier, maison des Habsbourg, révolution française, Douma
L'effondrement de l'empire napoléonien en 1815 marque la mise en place d'un nouvel ordre en Europe. Dès 1815, cela après l'abdication de l'Empereur Napoléon Bonaparte, les vainqueurs de l'Empire français souhaitent la tenue d'un grand congrès pour réunifier l'Europe. Soucieux de faire disparaître tout héritage de la Révolution française de 1789, les pays se réunissent à Vienne au centre du vieux continent.
[...] Il faudra attendre 1917 pour que la Révolution russe efface le pouvoir des Tsars. Nous pouvons donc considérer que le début du XIXe siècle est marqué par un fort pouvoir absolutiste dans trois grandes puissances qui dominent l'Europe. Si pour l'Empire d'Autriche et l'Empire allemand, le passage vers un régime plus démocratique se fait au milieu du XIX, pour le cas de l'Empire russe cela se réalise très tardivement. Mais il est notable que chacun de ces passages, transformations politiques se font au grès de Révolution (Printemps des peuples, « dimanche rouge », Révolution russe). [...]
[...] Celui-ci comprend qu'il faut être un peu moins autoritaire dans la pratique du pouvoir et de son utilisation. C'est ainsi qu'il engage dès son arrivée une réforme du régime tsariste : assouplissement des armées, création d'assemblée puis une modernisation de l'armée. Mais les réformes qu'Alexandre II fait naître déçoivent vite les personnes espérant naître une évolution de ce régime autocratique. Des séries d'attentats ont lieu contre le Tsar lui-même, qui succombe à un réaliser à Saint-Pétersbourg en 1881. Son fils Alexandre III, Tsar fanatique, rétablit très vite un régime autocratique, qui s'appuie sur trois piliers notamment : autocratie, orthodoxie, nationalisme. [...]
[...] La question des nationalités, est importante dans cette fin du XIXe siècle dans l'Empire puisque le territoire morcelé en deux. Du côté de ce que l'on va appeler plus tard la Hongrie, une répression a lieu sur les minorités nationales (allemandes, slovaques, roumaines, croates). Tandis que du côté de Vienne, même si on assiste ici, aussi, à une répression importante, une forme d'ouverture s'opère concernant l'indépendance des Tchèques par exemple, les journaux en langues tchèques sont autorisés. Le début du XIXe siècle est marqué par un fort autoritarisme en Autriche, mais son affaiblissement à la fin de celui-ci, porte à croire que l'Autriche devient un régime semi-autoritaire. [...]
[...] Un régime autoritaire encré dans le traditionalisme s'affiche en Autriche L'Empire d'Autriche situé au centre de l'Europe est un bastion de ce traditionalisme politique. Composé de territoires multi ethniques, cet Empire fait figure de leader européen au début du XIXe siècle, apogée du système de Metternich et de la « Sainte-Alliance ». Klemens Wenzel von Metternich, devenu chancelier après le congrès de Vienne, entretient la durabilité de cet autoritarisme qui se caractérise par un pouvoir inébranlable du roi qui s'appuie sur les grandes élites, qui laissent le pouvoir aux aristocrates et méprisent les minorités. [...]
[...] Ainsi, Bismarck offre en janvier 1871, une constitution au peuple allemand qui marque le Second Empire allemand. Il existe un régime formellement démocratique. Le suffrage est quasiment universel pour les hommes. Néanmoins, il écarte les villes ouvrières. Vient ici, un système politique parlementarisme inachevé, le chancelier effectif devant l'Empereur ne l'est pas devant le parlement qui ne peut pas destituer le chancelier. De plus, le pouvoir est très concentré dans les mains de l'Empereur. La Mort de Guillaume Ier en 1888 suit le règne de Frédéric III, puis de son petit-fils Guillaume II. [...]
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