Comme Dieu l'a choisi, le peuple n'a rien à dire et cela fait de lui le chef incontestable du royaume. Le roi n'a de compte à rendre qu'à Dieu : c'est ce que l'on appelle la monarchie de droit divin.
En costume de sacre, il affiche les insignes de la royauté : la couronne, le sceptre, l'ordre du Saint-Esprit, la main de justice, le manteau bleu, couvert de fleurs de lys d'or et l'épée du sacre (...)
[...] Les conflits sanglants des guerres et les désastreuses révoltes engendrées par la Fronde (1648-1653) semblent démontrer que seul un pouvoir monarchique qui gouverne sans partage peut assurer l'ordre dans le royaume. Les Français lassés par les désordres sont prêts à accepter le renforcement du pouvoir royal, en échange du retour de la paix et du bien- être public. Après la mort de Mazarin en 1661, Louis XIV âgé de 23 ans décide d'exercer son pouvoir seul et l'oriente vers une monarchie absolue du latin solutus» qui signifie : délié des lois : Cette monarchie absolue va connaître son apogée sous son règne personnel (1661 à 1715) marqué par l'invention d'une nouvelle royauté. [...]
[...] Le pouvoir est centralisé car le roi détient en sa personne tous les pouvoirs. Louis XIV est le garant de l'ordre social, de l'unité religieuse, il est le souverain absolu d'un pouvoir sans partage et s'affirme comme le plus puissant roi d'Europe Cependant la monarchie française au XVIIe siècle a-t-elle vraiment connue l'absolutisme sachant que le roi devait : - respecter les lois fondamentales du royaume tant les règles de succession que le respect des lois anciennes pour garantir la continuité de l'Etat, - se montrer juste et sage envers ses sujets et ne pas diviser son royaume. [...]
[...] Il possède une armée permanente, il est mécène de tous les arts, les lettres et les sciences, il impose la culture et les goûts. Il favorise la fondation d'académie qui fixe les règles du jeu. Le roi protège l'église et l'absolutisme s'applique au domaine religieux. C'est la révocation en 1685 de l'Edit de Nantes qui garantissait en 1598 la liberté de culte aux protestants français. Il est donc interdit aux protestants d'exercer leur religion sous le règne de Louis XIV. [...]
[...] - le conseil des dépêches s'occupait de la correspondance avec les provinces. Le roi s'y rendait en présence du chancelier et de ses secrétaires. Il centralisait les rapports des intendants et jouait le rôle de tribunal administratif. - le conseil des finances dominé par Colbert était chargé de gérer le budget du royaume - le conseil des parties tranche les problèmes judiciaires et les affaires de justice - le conseil de commerce correspond à des séances spéciales du conseil des finances consacrées aux affaires commerciales - le conseil de conscience se voyait attribuer certaines charges religieuses comme examiner les vertus et les qualités des candidats à un siège épiscopal ou abbatial - le conseil de la religion qui à en charge la gestion des protestants Le roi s'entoure non seulement de conseils mais aussi de ministres les secrétaires et les ministères Les secrétaires d'état avaient des départements spécialisés tel que la guerre, la marine, la maison du roi, les affaires protestantes et enfin les affaires étrangères. [...]
[...] La cour devint pour le roi un véritable instrument de règne mais il ne parle jamais des affaires d'état avec les courtisans. Seul sont conseil et ses ministres son autoriser entendre le roi II- LE GOUVERNEMENT DU REGIME ABSOLUE Le roi gouverne avec son conseil et ses ministres qu'il nomme tous. Il tente de limiter au maximum leur influence et il est le seul à décider réellement. Les Sept conseils : Les conseils étaient de caractère strictement consultatif. Le plus important était : - le conseil d'en haut (auparavant l'ex conseil des ministres) où le roi appelait qui il voulait. [...]
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