Les réformes de moeurs et de société sous Valery Giscard d'Estaing. Exposé d'histoire contemporaine
Exposé mettant en lumière l'influence de la présidence de Valery Giscard d'Estaing sur la société française.
De l'instauration de l'IVG à la réforme du colège par la loi Haby, toutes les réformes du septenat de VGE sont passsées en revue et expliquées.
[...] Cette réforme n'a pas qu'un simple aspect constitutionnel. Enfin les représentants de la souveraineté nationale, vont pourvoir déclencher un contrôle de conformité de la loi, expression de la volonté générale, votée par a majorité, avec la Constitution, texte suprême et de référence. Mais ce changement se traduit aussi par des gestes symboliques qui rompent avec le conformisme passé. Modification du rythme de la Marseillaise pour la rendre moins belliqueuse, visite aux détenus dans les prisons On a également parlé de la volonté de supprimer le 8 Mai. [...]
[...] Pourtant le train des réformes s'est vite arrêté ce qui amène à considérer les raisons de cet abandon. I Pourquoi des réformes A L'attente de la société Giscard pense avoir entendu le message de la France en 1968. Les pancartes brandies telles que sois jeune et tais toi, montrent la volonté d'une partie de la population française d'aspirer à autre chose, à des changements notoires dans la société. La libéralisation des mœurs, la volonté de libre disposition par chacun de son corps, sont des revendications de plus en plus pressantes. [...]
[...] Si que la gauche remporte de nombreuses victoires dans le pays, Jacques Chirac s'impose à Paris face à Michel d'Ornano, candidat giscardien. Les élections de 1978 s'ouvrent avec une France coupée en deux ou la droite ne parvient a se maintenir majoritaire que grâce a la désunion de la gauche. Une majorité paralysée par le rôle du RPR qui va entacher la fin du septennat Giscard. Concernant ce mandat on entend souvent parler de septennat raté ou pour les moins véhéments, en demi teinte. [...]
[...] Ces réformes sont destinées à réaliser la «société libérale avancée» que Giscard d'Estaing avait annoncée durant sa campagne. Mais le grand pan de ces réformes de mœurs concerne avant tout les femmes puisqu'une série de mesures sont prises à leur égard. Tout d'abord un secrétariat d'Etat à la condition féminine est créé ce qui révèle bien l'ancrage nouveau de la politique Giscardienne. Celles-ci n'ont après tout le droit de vote que depuis trente ans et le droit d'ouvrir un compte en banque seulement depuis 1965. [...]
[...] Certaines réformes de la libéralisation de la vie des Français sont ainsi mieux perçues et accueillies à gauche même si, encore une fois, le côté spectacle est dénoncé. De plus, la montée en puissance de la gauche des les cantonales de 1976 divisent déjà sur les stratégies à adopter au sein de la droite. Giscard se prononce pour une décrispation de la majorité vis-à-vis de l'opposition. La démission de Jacques Chirac le 25 août 1976 en tant que chef du gouvernement, liée à de multiples facteurs mais publiquement expliquée par son incapacité à gouverner, trop entravé par le Président, va attiser le feu dans la majorité et déclencher des luttes politiques. [...]
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