A la suite des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, Nantes « ville grise » n'a plus le même visage. Les bombes ont éventré la ville et la population en deuil tente dès les premiers instants de panser ses plaies. Aujourd'hui, quelles sont les traces qui restent de ce drame ? Distingue-t-on encore les différences entre Nantes la néoclassique et Nantes la reconstruite ? La reconstruction de la ville dévastée a-t-elle été rigoureusement planifiée ? Autant de questions auxquelles ce dossier s'efforcera de répondre
[...] La reconstruction à Nantes après les bombardements de la seconde guerre mondiale A la suite des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, Nantes ville grise n'a plus le même visage. Les bombes ont éventré la ville et la population en deuil tente dès les premiers instants de panser ses plaies. Aujourd'hui, quelles sont les traces qui restent de ce drame ? Distingue-t-on encore les différences entre Nantes la néoclassique et Nantes la reconstruite ? La reconstruction de la ville dévastée a-t-elle été rigoureusement planifiée ? [...]
[...] Chaque découverte ou innovation technique remet en cause le bâtiment, dont l'ossature est complètement métallique. C'est à l'hôpital de Saint-Lô, construit par Paul Nelson, que Michel Roux-Spitz se réfère, sans aller jusqu'au bout du modernisme de son modèle. L'hôpital est achevé par Jean Roux-Spitz au début des années soixante, son père étant décédé en 1957. Concernant les partis pris architecturaux, le béton, le verre et l'acier sont utilisés. Les fenêtres apparaissent étroites et verticales dans la partie droite de l'édifice et elles sont en bandeau dans la partie gauche. [...]
[...] Le permis de reconstruction étant fixé en mai 1948, les travaux vont pouvoir commencer. Les architectes et urbanistes décident de construire dans la rue du Calvaire des immeubles de style contemporain. Les commerces et les grands magasins s'y réinstallent rapidement ; les immeubles froids, à placage de pierre étant construits en retrait afin d'assurer l'élargissement de cette rue, celle-ci devant constituer l'une des pénétrantes nord-ouest de la ville. Une nouvelle voie est ouverte entre la place des Volontaires de la Défense Passive et la place Bretagne : il s'agit de l'actuelle rue de Budapest. [...]
[...] L'emplacement de l'Hôtel- Dieu est définitivement donné : il sera reconstruit au même endroit que précédemment, au centre-ville. C'est donc le 27 août 1948 que le plan de reconstruction est approuvé par le Ministère de l'Intérieur et par le Ministère de la Reconstruction. Le projet Chéreau Chéreau est un avocat nantais fortement marqué par le livre Vers une architecture, de Le Corbusier. En 1944, il décide de créer un projet en parallèle avec le projet officiel de la reconstruction de Nantes. Il contacte alors Le Corbusier qui lui demande d'établir personnellement ce projet. [...]
[...] Le plan de reconstruction Grâce aux plans d'extension déjà prévus pendant l'entre-deux-guerres, le plan de reconstruction de Nantes est vite établi par la municipalité, s'inspirant des projets d'élargissement des voies et de percées au centre- ville. Le projet de reconstruction est alors présenté à la séance d'étude du 24 avril 1944 du Comité National de la Reconstruction ; il comporte de nombreuses propositions, différentes selon les endroits à reconstruire, et qui seront souvent remises en question. Au cours de cette séance sont surtout débattus les problèmes concernant l'emplacement de l'Hôtel-Dieu, de la gare routière et de l'hôtel des Postes. [...]
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