La reconstruction de l'Algérie après l'indépendance

Thèmes abordés

Reconstruction de l'Algérie, indépendance, accords d'Évian, conflit politique, Ahmed Ben Bella, colonisation française, restructuration politique, coup d'État, sources de revenus du pays, industrialisation, islam, Houari Boumediene

Résumé du document

Le 18 mars 1962, les accords d'Évian sont signés, mettant fin à 130 années de colonisation par la France. En Algérie, la situation économique à ce moment-là était désastreuse. Le secteur industriel ne représentait que 27% de la production globale, avec un taux de chômage très élevé et une multitude de bidonvilles. Au niveau de l'enseignement, seulement 10% des enfants en âge d'aller à l'école étaient scolarisés. Et l'un des plus gros problèmes était que la majorité des personnes qualifiées, cadres, enseignants, quittaient le pays en masse suite à la décolonisation. Et pour ne rien arranger, la situation politique était elle aussi très instable. D'un côté, il y avait le Gouvernement Provisoire de la République algérienne (GPRA), qui était le bras politique du Front de Libération National (FLN), force politique créée dans le but de négocier les accords avec la France, qui prétendait ne pas avoir d'interlocuteur. Ensuite l'armée des frontières, le Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA), et enfin les chefs des différentes wilayas, qui refusaient de se soumettre à l'état-major général. C'est donc dans cette atmosphère que débuta la lutte pour le pouvoir.

Extraits

[...] L'Algérie au niveau international L'Algérie était un pays dévasté et totalement déstructuré au lendemain de l'indépendance. Boumediene en avait parfaitement conscience et il a fait ce qu'il estimait le plus juste pour remettre son pays sur les bons rails. Boumediene a suivi le cap initié par Ben Bella en ce qui concerne la politique étrangère, après l'annulation en 1965 de la conférence à Alger (suite à son coup d'État) il adopta une charte (1967), réunissant 77 pays, en voie de développement pour insister sur les efforts que chacun devait fournir en interne pour pouvoir améliorer les relations internationales. [...]

[...] Les machines de production n'ont jamais fonctionné à plein régime, manquant de personnel d'encadrement et de maitrise. D'après Julien Rocherieux,  la production des industries lourdes ne dépassera pas des capacités  . Le fait de constamment faire appel à des étrangers pour de l'assistance technique a forcé l'Algérie à s'endetter, en pensant que les revenus liés au pétrole seraient toujours suffisants pour combler ces dépenses. La dette extérieure s'élevait à 2,7 milliards en 1972 pour atteindre plus tard un montant de 23,4 milliards. [...]

[...] Et d'ailleurs, la suite de cette décision, les Algériens vivant en France étaient plus assujettis aux discriminations et insultes . Son but était d'unir les pays du tiers monde pour réformer l'ordre économique mondial. Pour cela, il signa un traité de  fraternité, bon voisinage et de coopération  avec ces homologues magrébins le 15 janvier 1969 pour le Maroc et l'année d'après avec la Tunisie. Traité qui plus tard au sein du conflit du Sahara occidental avec le Maroc n'aura pas trop d'importance. [...]

[...] La reconstruction de l'Algérie après l'indépendance Introduction Le 18 mars 1962, les accords d'Évian sont signés, mettant fin à 130 années de colonisation par la France. En Algérie, la situation économique à ce moment-là était désastreuse. Le secteur industriel ne représentait que de la production globale, avec un taux de chômage très élevé et une multitude de bidonvilles. Au niveau de l'enseignement, seulement des enfants en âge d'aller à l'école étaient scolarisés. Et l'un des plus gros problèmes était que la majorité des personnes qualifiées, cadres, enseignants, quittaient le pays en masse suite à la décolonisation. [...]

[...] Il est élu président de la République le 15 septembre 1963. Tous les autres partis sont interdits et font du FLN un parti unique. Le siècle de domination coloniale a laissé énormément de traces au sein du pays, les dirigeants en place voulaient donc rattraper le temps perdu et sortir le pays de cette situation de pauvreté. La volonté des dirigeants était de mettre en place une politique d'autogestion afin d'améliorer le niveau de vie du peuple en essayant de satisfaire ses demandes. [...]