Maurice HALBWACHS a connu 2 guerres mondiales (traumatisme des anciens combattants). Il insiste sur le caractère social de la mémoire.
Qu'est-ce qu'il individu garde dans sa mémoire ? Il note 3 niveaux :
- Le souvenir individuel (vécu) ;
- Le mémoire collective (souvenirs communs à un groupe) ;
- La tradition (quand les acteurs ont disparus, elle revient) ; ex : les rituels, les mythes, les pèlerinages (...)
[...] Selon notre origine, la trajectoire qu'indique la mémoire collective est différente. Le bicentenaire de la révolution française Révolution française : action de naissance de l'histoire contemporaine aucun acteur vivant. L'intérêt de la commémoration, c'est imposé cet effort de mémoire. MITTERAND a voulu montrer que la révolution française a introduit des principes dans la politique : - Communiste : ROBESPIERRE va tenir une grande place - Philippe BEVILLIER (droite catholique modérée). Trouve que ROBESPIERRE est un tueur massacres de Vendée) La commémoration a peu intéressé les français : MITTERAND a trouvé très urgent de rappeler la citoyenneté : besoin de retravailler la mémoire collective de la révolution française. [...]
[...] Dans l'histoire événementielle, on constate seulement l'événement ; il faut relier toutes les histoires. L'histoire pour être scientifique doit être mise en relation avec les autres sciences sociales. La connaissance historique qui découle de l'histoire scientifique est décisive pour la constitution de la mémoire collective en continuité. La première étape à faire pour comprendre l'histoire est de bien comprendre l'histoire nationale (c'est par celle-ci qu'on construira la mémoire collective et qu'on aura la sensation d'appartenir à une communauté large : la Patrie). [...]
[...] (Ex : sur le franc, demande d'expertise pour faire un musée du franc. Maintenant que le franc appartient à la mémoire collective). QU'EST CE QUE L'HISTOIRE ? L'histoire est une connaissance, mémoire et méthode. Il y a plusieurs catégories d'histoire. Jacques LE GOFF : L'histoire repose sur 3 éléments : - Les procédures employées pour analyser le passé. Elles relient tous les documents et les moyens de les analyser. - On pose uns question initiale. Ex : Est-ce que les Telecoms ont participé à la modernisation du pays ? [...]
[...] La mémoire collective se lit toujours au présent. On essaie de la garder présente. Elle sera durable si elle est en permanence revécue (de père en fils). Elle est de ce point de vue différente de l'histoire car l'histoire est une appropriation abstraite du passé qui vise l'universalité et l'objectivité. L'historien cherche à résoudre des problèmes, alors que la mémoire collective se remémore des actions. L'histoire cherche à établir des différences au contraire des la mémoire qui cherche des ressemblances. [...]
[...] 11/09/01 : les livres possèdent une charge émotionnelle forte (mémoire collective : histoire). Les événements ne seront plus ressentis émotionnellement, mais analysés objectivement. Beaucoup de divergences sur l'utilité de l'expertise et sur l'éducation : responsabilité éthique de l'historien. Pour certain, en devenant expert, on devient juge Ex : STALINE surveillait de très près la façon de raconter l'histoire aux enfants : certains personnages disparaissent, d'autres apparaissent : reconstitution subjective Leur travail peut servir à justifier un pouvoir. Ex : Telecom a demandé une expertise pour montrer combien les Telecom ont rapproché les français. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture