La Réaction prône la continuité historique et la tradition monarchique, qui s'incarnent dans le roi. Le temps est conçu de manière conservatrice. On ne veut pas de système parlementaire. L'aspect religieux est très important. En effet, le roi tient sa légitimité de Dieu, car c'est le représentant de Dieu. La Révolution est condamnée âprement.
Dès 1815, le Tsar de Russie, l'Empereur d'Autriche et le roi de Prusse signent la Sainte Alliance. Le terrain est favorable. En effet, dans ces pays, la société est en grande partie rurale et traditionnelle. La hiérarchisation avec les aristocrates qui disposent de la terre est très stricte. Le cadre de l'économie est la corporation, il y a peu de villes, et les valeurs du Moyen-Âge sont toujours présentes. De plus les régimes sont autoritaires, il n'y a pas de corps intermédiaire, et la tutelle de la police est omniprésente. La justice relègue ceux qu'elle ne peut intégrer. La constitution est ajournée en Prusse, annulée en Espagne.
La Réaction était restée stable et forte entre 1815 et 1830. Après 1830, on observe un fléchissement, dû à un phénomène de génération et aux transformations économiques et sociales. Le passage de sociétés rurales à des sociétés urbaines et la modernité sont des valeurs incomprises par la Réaction. La libéralisation économique échappe aux Etats, et le système devra se plier à l'évolution. Naît alors un prolétariat ouvrier. De ce fait, apparaissent de nouvelles revendications, des syndicats, de nouvelles questions sociales. De plus, les hommes politiques au pouvoir sont usés. Metternich, chancelier de Autriche, inspirateur de l'Alliance entre les monarchies, devra s'enfuir en 1848. En effet, a lieu cette année-là, le « Printemps des Peuples ».
[...] Les Ultras, les plus extrémistes, qui veulent le retour à l'Ancien Régime, s'opposent aux constitutionnels composés de beaucoup d'intellectuels comme Royer-Collard. Regroupés autour de B. Constant, les Libéraux, quant à eux, veulent une politique à l'anglaise et une modernisation économique à la base. Le devenir de la Restauration dépend un peu de leurs décisions. En 1815 et 1816, la Réaction est brutale. C'est la Terreur Blanche, sursaut populaire qui vise à faire disparaître les tenants de la Révolution et de l'Empire. Louis XVIII les soutient. Entre 1816 et 1820, la monarchie tente une certaine ouverture. [...]
[...] En effet, a lieu cette année-là, le Printemps des Peuples La Réaction à travers deux exemples La Réaction autoritaire en Russie L'autoritarisme russe La Réaction russe dure jusqu'à la chute du Tsarisme en 1917. Elle est fondée sur le principe d'autocratie. Le pouvoir de l'Empereur ne vient que de lui-même, aucune loi ne le contraint. La capitale est Saint-Pétersbourg. La police est prioritaire. L'armée est l'autorité dans les provinces. Le système économique est archaïque. Le servage persiste alors qu'il est une invention des temps modernes en Russie (XVII°-XVIII° siècles). [...]
[...] Ils sont Roi de France par la grâce de Dieu ce qui constitue un retour en arrière. Charles X se fera même sacrer à Reims. L'administration et l'autorité sont très fortes. Toutes les autorités sont nommées ou contrôlées. En 1818, la France entre dans la Sainte Alliance. En 1825, la France s'engage dans la guerre en Espagne. C'est une guerre idéologique contre les libéraux pour permettre au roi Ferdinand VII de monter sur le trône. La Réaction en France est souple Il existe en effet un texte de référence, la Charte constitutionnelle octroyée par le roi. [...]
[...] La gestion des finances est saine. C'est très positif pour l'efficacité et la légitimité du régime, comme l'est l'assouplissement de la censure sur la presse. La tendance est à la rigidification Mais en 1820, le fils du futur Charles le duc de Berry, est assassiné. Les Ultras tentent de profiter de la situation pour forcer le roi à revenir à un pouvoir autoritaire. Dès 1820, la censure sur la presse est rétablie et la pratique du double vote est instaurée : les électeurs les plus riches votent deux fois. [...]
[...] Le terrain est favorable. En effet, dans ces pays, la société est en grande partie rurale et traditionnelle. La hiérarchisation avec les aristocrates qui disposent de la terre est très stricte. Le cadre de l'économie est la corporation, il y a peu de villes, et les valeurs du Moyen-âge sont toujours présentes. De plus les régimes sont autoritaires, il n'y a pas de corps intermédiaire, et la tutelle de la police est omniprésente. La justice relègue ceux qu'elle ne peut intégrer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture