Rapport des sociétés à leur passé, mémoires de la Seconde Guerre mondiale, consensus résistancialiste, de Gaule, Pontumace, France, Das Reich, Gouvernement Provisoire de la République, Touvier, Louis Malle, Shoah, Juif, Beate Klarsfeld, Auschwitz, Chirac, Guy Moquet, Pétain, Vichy, devoir de mémoire
Pendant le conflit, la France s'est divisée entre, les collaborateurs et partisans de Pétain et les résistants.
À la Libération en 1944, la France est libérée de l'occupation allemande. Le nouveau gouvernement cherche à faire oublier la honte de la défaite et la collaboration. Un discours résistancialiste se met alors en place, pour présenter le pays uni face à l'occupant. La mémoire de cette période douloureuse a été occultée, passionnée, partielle puis officielle. Elle est portée par des individus qui, par le biais de manifestations publiques, présentent leurs histoires, ce sont les groupes porteurs de mémoires.
[...] De peur de voir disparaître leur territoire, cette guerre provoque un électrochoc dans la communauté juive. Dans ces mêmes années, Serge (fils de déportés) et Beate Klarsfeld fondent l'association et filles de déporté juif de France ». Ce couple est notamment connu pour avoir retrouvé Klaus Barbie et pour la gifle qu'a reçue le chancelier allemand G.Kiesinger de la part de Beate en 1968, cars il avait intégré un parti nazi durant la guerre. En 1979 la série (qui signifie dans la religion juive un sacrifice de 1000 bœufs à Jérusalem) est diffusée, c'est une des premières séries à être diffusé durant les heures de grandes écoutes. [...]
[...] Henry Rousso, à travers une analyse psychanalytique, parle du Syndrome de Vichy, la période trouble est mise en avant grâce à des faits avérés. C'est aussi un moyen avec ce livre de raviver les mémoires « collectives ». E. La mémoire de la Shoah. La Shoah (catastrophe en Hébreu) reste un passé indescriptible, horrible, les Juifs souhaitent se faire oublier (il faut savoir, c'est avant tout à cause de leurs qualités qu'ils ont été massacrés). Ce sujet est alors tabou. On parle alors selon Annette Wieworka de silence ». Par exemple en 1947 quand primo Levi publie Si c'est un homme, le livre n'est pas vendu. [...]
[...] Durant ces périodes plusieurs évènements majeurs se sont déroulés. Entre 1951 et 1953, des lois d'amnisties sont abrogées, Pétain meurt dans l'année 1951, le procès de la division a lieu en 1953 puis enfin en 1956 le premier film sur la déportation et brouillard » d'Alain Resnais est censuré. C. Le triomphe de la vision gaulliste après 1958. En 1958 est proclamé la Ve république par de Gaule revenue au pouvoir à cause de la guerre d'Algérie faisant rage, le « sauveur de la France » fait plusieurs actions en honneur à la résistance, musée de la résistance, mémorial au fort Valérien et en 1962 création du concours de la résistance et de la déportation. [...]
[...] Pierre Vidal Naquet regroupe toutes ses thèses dans un livre intitulé les assassins de la mémoire. II. Un pouvoir politique encore sourd. A. De nombreux changements. Durant ces périodes où les mémoires s'affirment. Une série de procès est entamée contre les Français pour crime contre l'humanité le procès de Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon, recherché pour sa politique de déportation est extradé de Bolivie. Son procès est filmé, il n'est pas condamné à mort, car cette peine a été abolie par François Mitterrand en 1981. [...]
[...] Ce film permet ainsi d'avoir une idée des actes entrepris par la résistance. La mémoire communiste (à la fin de la guerre, le parti communiste se présente comme héros, mais aussi martyrs fusillés (75 000 selon le PCF, mais historiquement 30 000). En se présentant comme héros, ils souhaitent faire oublier le pacte de non-agression signé en 1939 par l'URSS et Hitler. Mais en juin 1941, à l'attaque d'Hitler sur l'URSS les communistes entrent dans la résistance et participent donc au mythe résistancialiste. [...]
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