Colonialisme, volonté coloniale, expansion coloniale, grandes puissances européennes, crise de 1914, polarisation, Première guerre mondiale, Allemagne, Bismarck
Le colonialisme, système qui préconise l'établissement et le développement de colonies dépendantes, considérées comme sources de richesse et de puissance pour la nation colonisatrice, a vu ses débuts avec l'Espagne et le Portugal, mais se heurte rapidement à de nouvelles puissances européennes. En effet, en 1871 et jusqu'en 1914, celles-ci sont représentées par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Si elles s'étendent sur la quasi-intégralité du globe, l'Afrique reste l'objet prépondérant de ce colonialisme, et donc de notre analyse. Différents facteurs expliquent qu'en 1871, ce colonialisme ait une telle place en Europe. En effet, celle-ci fait face à de fortes difficultés économiques, et voit alors ces espaces comme une source de nouvelles richesses naturelles, dont elle a grandement besoin. De plus, cette période est caractérisée par une croissance démographique très importante, la population européenne passant de 274 millions d'habitants en 1850 à 400 millions en 1900. Les colonies deviennent alors un lieu principal de l'immigration des populations. De ce fait, ces colonies ont un impact sur les puissances en elles-mêmes, mais également sur les relations qu'elles entretiennent.
[...] En 1893, l'alliance défensive contre l'Allemagne entre la France et la Russie est signée. Si la France ou la Russie est attaquée par l'un des pays de la Triple Alliance, la Russie intervient militairement. La GB, inquiète des rapides progrès de l'Allemagne, rejoint cette alliance et entreprend en 1904 avec la France l'Entente Cordiale. En 1907, la France intervient pour réconcilier ses deux alliés et enfin constituer la Triple Entente. Pour cela, la Russie renonce à l'Afghanistan, le Royaume-Uni au Tibet et la Perse est partagée entre zones d'influence russe et britannique. [...]
[...] La triplice est elle renouvelé en 1912 les relations entre les grandes puissances ne sont donc pensées qu'à des fins militaires, et ne sont que le fruit des conflits liés au colonialisme CONCLUSION DE LA PARTIE III : En conclusion, les tensions, engendrées par les crises coloniales, sont exacerbées entre les grandes puissances. A l'origine d'un climat à la limite de l'explosion, les questions de répartition et de souveraineté sur les colonies font naître chez les populations l'idée d'une guerre comme seul moyen de les régler. [...]
[...] De plus, cette Weltpolitik est un moyen de plus pour l'Allemagne de se rapprocher de certaines puissances et ainsi créer des alliances. - Cette montée en puissance avant 1890 s'observe par la Conférence de Berlin entre 1884 et 1885. Celle-ci tente de définir le partage de l'Afrique Noire entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne mais aussi la Belgique , l'Italie et le Portugal. Elle est une démonstration des rivalités, alliances, tensions entre les grandes puissances coloniales de l'époque et bien souvent, elle n'a fait qu'aggraver les rivalités entre celles-ci. [...]
[...] Bismarck, qui souhaite faire pression sur la France, persuade l'Italie d'entrer dans l'alliance malgré ses nombreux problèmes territoriaux qui l'opposent à l'Autriche-Hongrie. Alors, en mai 1882, la Duplice se transforme en Triple Alliance ou Triplice. TRANSITION : Face à cette alliance, on observe alors que se crée d'autres alliances malgré des rivalités importantes au sujet des colonies, dans l'objectif de limiter cette montée en puissance Malgré des rivalités entre la France et la GB, ces deux puissances acceptent de coopérer afin de limiter la montée en puissance de l'Allemagne La conquête coloniale de l'Afrique révèlent les rivalités entre France et GB : o Égypte en 1882 Les Britanniques interviennent en Egypte pour évincer les intérêts français et mieux contrôler la route des Indes o Soudan 1898 L'incident dans la ville de Fachoda, au sujet de la possession du Soudan, oppose les Britanniques, souhaitant imposé un nouveau général, parti d'Egypte, à la France dont le commandant Marchand était arrivé premier dans cette région. [...]
[...] Bismarck, à l'initiative de cette conférence, voulait imposer ses règles dans ce partage, pour assurer le libre-échange sur les côtes et fleuves de l'Afrique centrale et la détermination des modalités d'occupation des territoires. En outre, du point de vue de l'Allemagne, qui possède très peu de colonies, cette conférence a aussi pour objectif de détacher la France de l'idée de revanche, ayant perdu l'Alsace-Lorraine, en encourageant ses visées coloniales. L'Allemagne ressort puissante de cette conférence dans la mesure où, étant hôte, elle a en quelque sorte "arbitré" le partage de l'Afrique. [...]
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