La Guerre froide désigne la période de confrontation idéologique et politique qui s'opéra entre les deux superpuissances que furent les États-Unis et l'Union soviétique. Au sens large, on la fait débuter en 1947 avec la rupture de la grande alliance, jusqu'à l'effondrement de l'URSS en 1991.
La capitale de l'Allemagne, Berlin est souvent décrite comme étant « au cœur » de cet affrontement larvé. Cette expression illustre l'idée selon laquelle Berlin serait à la fois le symbole et le baromètre des relations internationales.
Pourquoi peut-on dire que Berlin reflète l'évolution des relations internationales entre l'Est et l'Ouest durant la guerre froide ?
[...] La forme est plus souple, le fond demeure identique. La Détente a lieu à Berlin tout comme elle a lieu dans le monde entier, pour autant, elle ne symbolise pas la fin de la bipolarisation. Cette fin survient en 1989, avec la chute du mur de Berlin. Le mur de Berlin, écran le fossé entre les deux mondes disparaît. Deux ans plus tard, l'URSS en fait de même. La pérestroïka, réforme de Gorbatchev avait pour but de refonder l'édifice tout entier du système communiste. [...]
[...] En quoi la situation de Berlin est-elle au coeur de la guerre froide ? La Guerre froide désigne la période de confrontation idéologique et politique qui s'opéra entre les deux superpuissances que furent les États- Unis et l'Union soviétique. Au sens large, on la fait débuter en 1947 avec la rupture de la grande alliance, jusqu'à l'effondrement de l'URSS en 1991. La capitale de l'Allemagne, Berlin est souvent décrite comme étant au cœur de cet affrontement larvé. Cette expression illustre l'idée selon laquelle Berlin serait à la fois le symbole et le baromètre des relations internationales. [...]
[...] Berlin a été, durant 44 années, le symbole de la guerre froide. À la fois soviétique et occidentale, cette capitale illustre mieux que n'importe quel autre lieu les évolutions que connurent les relations est-ouest durant cette période de confrontation entre les États-Unis et l'URSS. De l'apogée de la guerre froide sous Staline à l'implosion du modèle soviétique sous Gorbatchev en passant par la coexistence pacifique de Khrouchtchev et la Détente, Berlin illustrera au travers de son histoire et de ses différentes crises les changements dans la manière dont se vécut l'opposition entre deux mondes. [...]
[...] La construction du mur de Berlin a lieu entre le 12 et le 13 août 1961, elle est un moyen d'empêcher la ruine économique de Berlin-Est, déserté massivement par les jeunes et les personnes qualifiées. Elle est également un moyen de se cacher de l'autre, on ne vit pas ensemble on accepte l'existence de l'autre. On a beau désigné sous le terme de coexistence pacifique une idée de rapprochement des deux grands, il n'empêche qu'elle n'est pas exempte de crise. La seconde crise de Berlin incarne le sursaut le fait que bien qu'on accepte l'existence de l'autre, on reste malgré tout profondément opposé à lui. [...]
[...] Elle le restera tout au long de la guerre froide. Entre 1947 et 1962, les relations internationales sont dans une période d'extrême tension. Les deux crises de Berlin sont les manifestations de cet affrontement larvé. La première d'entre elles est le blocus de Berlin, qui débuta en 1948. Elle fut orchestrée par Staline qui dirigeait alors l'Union Soviétique. En juin 1948, les Occidentaux prirent la décision de créer une monnaie commune pour l'Allemagne (le Deutschmark) et de réunir leurs trois zones afin de créer un État souverain ouest-allemand. [...]
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