Ce texte est une réflexion, probablement extraite d'un journal. L'auteur, René Rémond, analyse 50 ans plus tard les événements du 6 février 1934
René Rémond, était un historien et politologue français. Il fut professeur des universités à l'institut d'études politiques de Paris, président de l'université Paris-X Nanterre et de la Fondation nationale des sciences politiques, et membre de l'Académie française.
Il a contribué à ouvrir l'histoire aux domaines de la science politique ou encore de la psychologie sociale. A l'occasion du 50ème anniversaire du 6 février 1934, l'historien s'interroge sur la portée et l'impact des faits sur la mémoire collective. Son projet pour une histoire politique l'amène à considérer avec du recul et un regard contemporain le devenir de l'histoire, ou plutôt la signification actuelle d'un fait passé. C'est sur l'écart entre la réalité des faits et la représentation mythique dans les esprits que l'historien et politologue s'interroge. Nous pouvons donc nous demander en quoi René Rémond propose une analyse distanciée qui est à la fois historique, politique est sociale du 6 février 1934.
[...] A cela, l'auteur ajoute un phénomène d'amplification : c'est l'heure de la sortie des bureaux qui poussent les curieux à rejoindre le mouvement. Toute la masse du 6 février n'est pas militante ! L'identité politique du mouvement R.R tient alors à corriger la confusion politique qu'a provoquée l'événement. C'est une erreur compréhensive d'identification. En 1934, on vit dans la peur des coups d'Etat fascistes, italien et allemand. R.R montre les analogies développées par la gauche. - L'incendie du Reichstag, provoqué par les nazis et qui légitiment leur pouvoir, survient dans la nuit du 27 au 28 février 1933. [...]
[...] Conclusion Cinquante ans après les faits, René Rémond analyse et décrit les 3 niveaux d'une histoire politique en distinguant les faits, de l'histoire et du mythe. D'une certaine façon, il dépasse le postulat d'objectivité de l'histoire, le mythe pour R.R c'est l'impact de l'histoire sur les mentalités. L'histoire est ouvertement politique et l'auteur précise : en politique, c'est ce qui est tenu pour vrai qui pèse sur les esprits. Que le 6 février soit ou non une tentative de coup d'Etat fasciste, la question importe peu ; ce qui a été déterminant dans l'histoire c'est qu'il a été reçu pour tel et qu'il a donné naissance à l'antifascisme. [...]
[...] L'auteur, René Rémond, analyse 50 ans plus tard les évènements du 6 février 1934 René Rémond, était un historien et politologue français. Il fut professeur des universités à l'institut d'études politiques de Paris, président de l'université Paris-X Nanterre et de la Fondation nationale des sciences politiques, et membre de l'Académie française. Il a contribué à ouvrir l'histoire aux domaines de la science politique ou encore de la psychologie sociale. A l'occasion du 50ème anniversaire du 6 février 1934, l'historien s'interroge sur la portée et l'impact des faits sur la mémoire collective. [...]
[...] - Paul-Boncour (républicain socialiste) : décembre 1932-janvier 1933. - Daladier (radical) : janvier-octobre 1933 puis janvier-février 1934. - Albert Sarraut (radical) : octobre-novembre 1933. - Camille Chautemps (radical) : novembre 1933-janvier 1934. = 5 ministères en 18 mois ( Chaque ministère est incapable d'établir un plan de redressement, étant donné sa brièveté. Face à l'impuissance des pouvoirs publiques »énoncée dans le texte, une grande partie de la classe moyenne rêve d'un pouvoir fort qui balaierait les incapables et les bavards du Parlement, rétablirait l'ordre et la sécurité. [...]
[...] En quoi René Rémond propose-t-il une analyse distanciée qui est à la fois historique, politique et sociale du 6 février 1934 ? La soirée d'émeute du 6 février 1934 Un contexte difficile Le déclenchement de la crise Le déroulement de l'émeute L'interprétation critique des faits par l'historien La nature de l'événement Les forces en présence Des motivations discutées L'analyse sociopolitique du 6 février : de l'histoire au mythe Un mythe fondateur . et permanent. Bibliographie - S. Berstein et P. [...]
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