Occident, Chine, guerre de minérais, FMI Fonds Monétaire International, Amérique Latine, Dominique Strauss-kha, RDC République démocratique du Congo, conflit d'intérêts étrangers, conflit armé, colonisation belge
Ce document contient une dissertation répondant à la problématique suivante : En quoi peut-on parler de guerre de minerais entre l'occident et la Chine ?
L'argumentation se fonde partiellement sur des documents issus de la presse (France Info, octobre 2013 et Le Potier 2010).
[...] En quoi peut-on parler de guerre de minerais entre l'occident et la Chine ? Cette question peut être analysée à partir du cas de la concurrence entre les puissances occidentales et la Chine dans la course aux minéraux, un affrontement de type économique et géopolitique qui se déroule dans le continent africain, mais aussi dans d'autres parties du monde comme les pays d'Amérique latine (Cuba, Venezuela . Ainsi, les documents proposés montrent cette problématique au début des années 2010. Le président de l'époque du FMI, la plus importante institution financière internationale, Dominique Strauss-kha, vient à Kinshasa pour demander de renégocier les contrats avec les entreprises minières chinoises, afin qu'ils soient compatibles avec le remboursement de la dette publique du pays africain envers le FMI. [...]
[...] En effet, la Chine est une puissance émergente en passe de devenir la première économie mondiale, tandis que les pays occidentaux, l'Europe occidental et les Etats-Unis représentés par le FMI, souhaitent garder la main sur les immenses ressources naturelles de ce pays du centre de l'Afrique : minerais mais aussi d'importantes réserves d'eau, de pétrole, et la forêt vierge. Sur ce fond de guerre économique entre puissances, la guerre des minerais reste bien réelle et meurtrière à l'intérieur de la RDC. Le conflit d'intérêts étrangers favorise la déstabilisation du pays qui se déchire de son intérieur, car l'Etat faible peut difficilement maintenir le control de ces immenses territoires très riches en ressources naturels. [...]
[...] Un Etat qui ne peut dans ces circonstances avoir une vision en accord à l'importance de la « position stratégique » que la RDC occupe en Afrique. En conséquence se développent les groupes armés qui veulent contrôler les territoires où se trouvent ces richesses, et s'accentuent des phénomènes inhumains comme le travail d'enfants dans de très mauvaises conditions. Cinq millions de personnes ont ainsi été tuées dans ce conflit « dont l'enjeu est le contrôle de ces ressources minières gigantesques ». [...]
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