Révolution industrielle, crise de 1929, Seconde guerre mondiale, Première guerre mondiale, crise boursière, dépression, spéculation, endettement, surproduction, échanges commerciaux, politique protectionniste, New Deal
En 1929, dix ans après la fin de la Première Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus une grande puissance économique, la production industrielle du pays faisant un bond de 50% entre 1921 et 1929. Pourtant, cette croissance des « roaring twenties » est brutalement stoppée par une crise boursière inouïe, qui engendre une dépression économique durable et s'étend rapidement à l'Europe puis au monde entier. Quelles sont les causes de la crise américaine et ses manifestations à l'échelle mondiale ? Pourquoi peut-on dire qu'elle a bouleversé les structures économiques et sociales à travers le monde et favorisé la montée des régimes autoritaires débouchant sur la Seconde Guerre mondiale ?
[...] En quoi peut-on dire que la crise de 1929 a bouleversé les structures économiques et sociales à travers le monde ? En 1929, dix ans après la fin de la première guerre mondiale, les Etats-Unis sont devenus une grande puissance économique, la production industrielle du pays faisant un bond de 50% entre 1921 et 1929. Pourtant, cette croissance des « roaring Twenties » est brutalement stoppée par une crise boursière inouïe, qui engendre une dépression économique durable et s'étend rapidement à l'Europe puis au monde entier. [...]
[...] A ce titre, on peut d'ailleurs revoir l'emblématique comédie dramatique de Charlie Chaplin, « Les temps modernes » (1936) : « satire du travail à la chaîne, le film est également un réquisitoire contre le chômage et les conditions de vie d'une grande partie de la population lors de la Grande Dépression. » Par ailleurs, de nationale, la crise devient rapidement mondiale. En effet, l'Europe d'après-guerre, et en particulier l'Allemagne, ayant beaucoup emprunté aux Etats-Unis, il est évident que le vieux continent soit entraîné dans la crise tout d'abord par le rapatriement des capitaux aux Etats-Unis. A cela s'ajoute la baisse des échanges commerciaux. [...]
[...] » Claudel évoque ici le krach boursier de New-York relatif à la vente en l'espace d'une seule journée de la quasi-totalité des actions cotées. Marquant les esprits par sa soudaineté, le tristement célèbre « jeudi noir » voit plus de 12 millions de titres mis en vente sans trouver d'acquéreur. Pour l'ambassadeur français, il est clair que la principale cause du krach est la spéculation économique, ce que confirment les historiens et économistes. En effet, dans un contexte de croissance rapide et d'augmentation de la production industrielle, la population américaine s'enthousiasme pour l'investissement en Bourse grâce au système du crédit d'action. [...]
[...] Au Royaume-Uni, par exemple, la monnaie est dévaluée de en 1931, l'effet recherché étant de stimuler les exportations en rendant les produits du pays plus attractifs. Quant à la déflation, consistant à réduire salaires et dépenses pour assainir l'économie, elle est par exemple tentée en France en mais, entraînant une réduction de la consommation, elle est totalement contre-productive et aggrave les effets de la crise. Enfin, la solution la plus élaborée est initiée par F.D. Roosevelt, le président démocrate élu aux Etats-Unis en 1932. [...]
[...] Partout, les conséquences sociales sont tragiques. On compte ainsi près de 6 Millions de chômeurs en Allemagne au plus fort de la crise en 1935. Cette même année, 1/5[ème] de la population britannique ne mange pas à sa faim. En Europe en particulier, les conséquences politiques de la crise sont bien connues : terreau favorable aux partis extrêmes, on attribue souvent la montée des succès électoraux nazis en Allemagne à la promesse de fournir « du pain et du travail » (Arbeit und Brot) aux chômeurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture