Berlin, guerre froide, enjeu, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, EUA États-Unis d'Amérique, seconde guerre mondiale, puissance, doctrine, affrontement, tensions, soviétique, Allemagne, chute du Troisième Reich, modèle communiste, réunification de l'Allemagne, blocus de Staline
Dans son ouvrage intitulé Le Grand Schisme (1949), Raymond Aron évoque la formule suivante pour parler de la Guerre froide : c'est une « guerre improbable [pour une] paix impossible ». Il montre que la Guerre froide est un conflit qui n'avait pas lieu d'être entre deux superpuissances. D'une part l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) et d'autres par les États-Unis d'Amérique (EUA). On retrouve précisément à Berlin la matérialisation de cette guerre froide à travers la présence des deux États au sein de la même ville au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
[...] En définitive, comprendre les enjeux de la guerre froide passe par une bonne compréhension des enjeux de la ville de Berlin où l'on constate que les prémisses de cette période de tensions entre les deux grandes puissances apparaissent. En effet, c'est dans ce territoire, partagé entre l'URSS, les États-Unis d'Amérique, et les alliées des EUA, que l'on retrouve les premières crises de la guerre froide à travers le blocus de Staline puis la construction d'un mur entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Enfin, si la première crise marquant l'ouverture de la Guerre froide est la crise de Berlin, peut-on uniquement associer la Guerre froide à cette crise ? [...]
[...] Ce dernier est construit en 1961 et ne sera détruit qu'en 1989. Les tensions et la mise en place d'une scission entre Berlin-Est et Berlin-Ouest Une ville qui fait écho à des tensions plus importantes durant la guerre froide : l'émergence des tensions à l'échelle mondiale : la représentation des blocs est et Ouest En outre, les enjeux présents à Berlin retrouvent un écho plus large avec, dès 1949, la création de la République fédérale allemande est créée à l'ouest de l'Allemagne tandis que la République démocratique allemande est créée à l'est de l'Allemagne. [...]
[...] Dans quelle mesure la ville de Berlin matérialise toutes les tensions présentes durant la Guerre froide ? Afin de répondre aux enjeux soulevés par la problématique, nous allons tenter de mettre en évidence le contexte de l'occupation de Berlin à la suite de la Seconde Guerre mondiale puis d'évoquer les tensions et la mise en place d'une scission entre Berlin-Est et Berlin-Ouest, matérialisant la montée des deux grandes puissances de la Guerre froide. Le contexte de l'occupation de Berlin à la suite de la Seconde Guerre mondiale Berlin est un enjeu de la guerre froide à travers la présence de l'URSS et des EUA au sein de cette ville à la suite de la Seconde Guerre mondiale et se matérialise par le blocus de Staline. [...]
[...] En quoi Berlin est-elle un enjeu de la guerre froide ? Dans son ouvrage intitulé Le Grand Schisme (1949), Raymond Aron évoque la formule suivante pour parler de la Guerre froide : c'est une « guerre improbable [pour une] paix impossible ». Il montre que la Guerre froide est un conflit qui n'avait pas lieu d'être entre deux superpuissances. D'une part l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) et d'autres par les États-Unis d'Amérique (EUA). On retrouve précisément à Berlin la matérialisation de cette guerre froide à travers la présence des deux États au sein de la même ville au sortir de la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Cette occupation est également présente au sein même de la ville de Berlin. En effet, la ville est un enjeu politique majeure durant la Guerre froide en étant notamment la première crise majeure de la Guerre froide, c'est en effet dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et la chute du Troisième Reich que la capitale allemande est sous le contrôle des forces gagnantes de cette guerre, soit la France, les États-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni et l'URSS. Or, on assiste dans le même temps à l'émergence d'un « rideau de fer », pour reprendre l'expression de Churchill, entre d'une part la partie Ouest européenne (proche des États-Unis d'Amérique et du modèle libéral) et d'autre part la partie est européenne (proche de l'URSS et du modèle communiste). [...]
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