Question problématisée sur la Guerre froide et analyse d'un extrait de "La fin de l'histoire et le dernier homme", Francis Fukuyama (1992)

Thèmes abordés

Classe de Terminale, baccalauréat, Guerre froide, géopolitique, Seconde guerre mondiale, tension internationale, Gorbatchev, chute du mur de berlin, chute de l'Union Soviétique, perestroïka, glasnot, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, problèmes sociaux, Europe, Francis Fukuyama, La fin de l'histoire et le dernier homme, bouleversement politique, démocratie libérale, XXe siècle, dictature mondiale

Résumé du document

Quant à la question problématisée : nous nous intéresserons à la manière et aux raisons qui ont permis que la guerre froide prenne fin en Europe et dans le monde en nous focalisant d'une part sur les évènements symboliques qui se sont produits en Europe pour ensuite nous intéresser aux réformes fortes menées par Gorbatchev.

Quant à l'analyse de document : sera étudié un extrait de l'ouvrage de Francis Fukuyama tiré de son ouvrage « La fin de l'histoire et le dernier homme » publié en 1992. Ce passage nous amène donc à nous interroger sur la manière dont l'auteur analyse les bouleversements politiques et économiques du monde des années 1970 jusqu'au début des années 1990 et sur les nuances à apporter aux propos qu'il développe.

Extraits

[...] Le glasnost a également permis de renforcer les relations entre l'Union soviétique et les États-Unis, car il a favorisé le dialogue et la coopération entre les deux pays. Les discussions ont porté sur des questions telles que le contrôle des armes nucléaires et les relations commerciales, contribuant ainsi que sur la réduction des tensions entre les deux superpuissances. Conclusion : La guerre froide a pris fin en Europe grâce à la chute du mur de Berlin et à la chute de l'Union Soviétique. [...]

[...] En effet, la fin de la guerre froide n'a pas conduit à une uniformisation de la gouvernance dans le monde. Au contraire, la montée du populisme et de l'autoritarisme dans de nombreux pays tels que la Russie, la Turquie et la Hongrie suggère que la démocratie libérale ne s'est pas imposée partout comme la forme ultime de tout gouvernement humain. De plus, la propagation des principes économiques du libéralisme a également engendré des inégalités économiques et sociales. Le mouvement de contestation dess Gilets jaunes en France en est une parfaite illustration. [...]

[...] Question problématisée sur la Guerre froide et analyse d'un extrait de "La fin de l'histoire et le dernier homme", Francis Fukuyama (1992) 1ère partie - Sujet : « Comment et pourquoi la guerre froide a pris fin en Europe et dans le monde ? » Introduction : La guerre froide a été une période de tensions internationales entre les États-Unis et l'Union Soviétique qui a duré de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années 1980 et l'élection en 1985 de Mikhaïl Gorbatchev. [...]

[...] Il souligne également que les dictatures mondiales apparemment si fortes se sont effondrées durant ces deux dernières décennies, révélant leur immense faiblesse inhérente. Les principes économiques du libéralisme ont réussi à produire des niveaux sans précédent de prospérité matérielle, aussi bien dans les pays industriels que dans les pays du tiers monde appauvri. La démocratie libérale serait ainsi selon l'auteur un levier pour atteindre la stabilité politique, économique et sociale. II. Les nuances qu'il convient d'apporter à son analyse. Des nuances doivent être apportées à cette analyse. [...]

[...] La perestroïka a joué un rôle important dans la fin de la guerre froide, car elle a contribué à l'évolution de la politique intérieure et extérieure de l'Union soviétique sous le leadership de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a permis une série de réformes économiques et politiques mises en place en Union soviétique dans les années 1980 pour moderniser l'économie et permettre plus de liberté politique. Elle a entraîné des changements majeurs dans l'économie soviétique avec la privatisation partielle de certaines entreprises, la libéralisation des prix et l'ouverture à l'investissement étranger. [...]