L'Empire Ottoman est la plus grande puissance de la Méditerranée encore au 19e siècle. Considéré comme une entité européenne, il connaît pourtant le début de son déclin déjà à la fin du 17e siècle et voit ses voisins européens profiter de son affaiblissement progressif. En effet, la décomposition de « l'homme malade de l'Europe» représente un enjeu majeur pour les autres grandes puissances telles que la Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse, la France et l'Autriche-Hongrie qui vont s'affronter pour son partage.
La décadence de l'Empire Ottoman attise aussi bien l'ambition que la préoccupation de ses voisins comme la Russie qui veut contrôler les Balkans afin de disposer d'un accès à la mer vers le sud et, en ce sens, cherche à soutenir les nationalismes slaves afin de fragiliser l'Empire Ottoman. La Grande-Bretagne défend elle aussi un grand enjeu puisque les territoires de l'Empire de la Porte se trouvent sur la route commerciale des Indes et qu'une éventuelle domination russe de la région couperait la route aux Anglais. L'Autriche-Hongrie, qui partage sa frontière avec l'Empire Ottoman, cherche elle aussi à étendre son influence en offrant sa protection aux peuples slaves afin d'empêcher la Russie de devenir une puissance prédominante en Europe. La France, avec ses intérêts économiques, ne veut pas non plus qu'une autre puissance profite des infrastructures qu'elle a apporté à l'Empire Ottoman et rentre pour cela dans la course au partage de l'Empire Ottoman.
Nous assistons donc au dépècement d'un Empire en voie de disparition, à de continuels affrontements qui éclatent tout d'abord au cours de la Guerre de Crimée (1854-1856) et qui préparent finalement le terrain à la 1re Guerre Mondiale. Cette problématique est connue sous le nom de la « La Question d'Orient ».
[...] Les révolutions de et 1848 ont eu pour objectif de briser le système de la Restauration afin d'instaurer un nouveau un système libéral. Malgré l'échec relatif des révolutions de 1848, l'instauration d'un système libéral était déjà presque réalisée dans la majorité des pays européens. Au sein du processus libéral, a émergé également un processus nationaliste qui a pris deux formes : la première voie évolue vers les unifications nationales, tant en Italie qu'en Allemagne, basées sur de fortes racines populaires associées aux revendications libérales qui ont ouvert la voie au cours des révolutions de 1830 et 1848. [...]
[...] En vertu des décisions prises au Congrès de Vienne de 1815, une partie du Duché, incluant la ville de Poznań, est passée sous la domination de la Prusse. À partir du reste des terres du Duché, fut créé le Royaume de la Pologne, sous la totale dépendance de la Russie ce qui fit du tsar Alexandre Ier également le roi de Pologne. Le royaume avait sa constitution, son gouvernement, sa diète et son armée. Cependant le système constitutionnel du Royaume était incompatible avec le régime despotique de la Russie. [...]
[...] C'est à nouveau la Pologne qui a pris le devant, mais ce n'est pas la Pologne féodale cette fois-ci, mais la Pologne démocratique et, à partir de ce moment, la libération de la Pologne est une question d'honneur pour tous les démocrates de l'Europe” (K. Marx Op.cit.) Nous, plus que n'importe quel autre people, avons besoin de l'e #$&'*+,589yóéØij鞉tgZM@3h¶Ñhÿ7COJ[11]QJ[12]^J[13]h¶Ñh V5xistence nationale de la Pologne. Autrement, sur quoi s'appuierait surtout le pouvoir de la réaction en Europe, après 1815, et même en partie après la Première Révolution Française? Sur la Sainte Alliance entre la Russie, la Prusse et l'Autriche. Et quel est le but de cette alliance? Le partage de la Pologne dont les trois alliés peuvent bénéficier. [...]
[...] M. Roca Monet, Cuestión Nacional: ROSA VERSUS LENIN” 3. Yves Leclerc, Naissance d'une nation 6 avril 2004 Web 1. www.afse92.com/paysslaves/russie-3-55.html 2. www.beskid.com/exil.html 3. http://www.marxists.org/francais/marx/works/00/parti/kmpc015.htm 4. http://www.elaguilablanca.com.ar/polonia/polonia-historia10.html 5. www.wikipedia.com Wladimir Berelowitch, Le grand siècle russe : d'Alexandre I é Nicolas II pag 62-63. [...]
[...] Le Manifeste Communiste avait souligné l'importance de l'indépendance de la Pologne en appuyant parti qui fait de la révolution agraire une condition pour la libération nationale, c'est à dire, la partie qui a provoqué l'insurrection à Cracovie en 1845”. Dans ce sens, on peut dire que cela rentre complètement dans le cadre de la tradition de la démocratie radicale en Europe. À travers la Nouvelle Gazette Rhénane, Frederick Engels soutient la guerre contre la Russie comme un moyen d'obtenir l'indépendance polonaise, la victoire de la démocratie et l'unification de l'Allemagne. [...]
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