La question allemande au cœur des affrontements Est-Ouest (1945-1990)

Résumé du document

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne était l'ennemi commun qui servait de trait d'union entre les Etats-Unis et l'URSS. En 1945, la guerre s'achève, l'ennemi allemand est terrassé, vaincu alors plus rien ne les unit. La période d'après-guerre (1945-1947) voit naître des tensions entre ces deux grandes puissances qui sortent vainqueurs du conflit. C'est ainsi que va débuter une longue bataille idéologique entre le libéralisme américain et le communisme soviétique.

Hormis ces deux grandes puissances, d'autres pays vont être déterminants dans cet affrontement, baptisé Guerre Froide, comme l'Allemagne notamment. Qu'est devenu cet ennemi vaincu ? Peut-on aller jusqu'à dire que son rôle a été prépondérant pendant l'après-guerre et la Guerre Froide ?

Extraits

[...] L'Allemagne va garder son rôle important durant les deux phases centrales de l'affrontement : la Coexistence Pacifique et la Détente. Tout d'abord, la Coexistence Pacifique est une nouvelle phase dans les relations internationales qui s'étend de 1953 jusqu'à 1962. Khrouchtev qui succède à Staline mort le 5 mars 1953 est l'initiateur de cette expression. Il prône un apaisement des tensions et veut instaurer des relations plus convenables avec les Etats-Unis. Mais c'est lui qui va prouver que cette phase n'est pas réellement une phase d'apaisement des tensions. [...]

[...] En 1970, la Pologne et l'Allemagne sont toujours juridiquement en guerre car ils n'ont pas signé de traité de paix et leur frontière n'est pas officiellement fixée. C'est là qu'intervient Brandt. En décembre 1970, il se rend à Moscou pour signer un accord sur la frontière germano-polonaise. Il reconnaît la ligne Oder-Neisse comme frontière officielle. C'était la frontière qu'avait imposée l'URSS depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Grâce à cela, il obtient l'amitié du bloc Est qui par la même occasion reconnaît l'existence de la RFA. [...]

[...] L'Allemagne avec la chute du Mur de Berlin est le symbole par excellence de l'effondrement du modèle soviétique. Par conséquent, il est indéniable que l'Allemagne a eu un rôle qui n'était pas des moindres durant la Guerre Froide. Elle a commencé par être la caisse de résonnance, et des éléments très représentatifs voire symboliques de la Guerre Froide s'y trouvaient comme le Mur de Berlin. Aussi la chute de ce mur est le signe de l'aboutissement de la Guerre Froide. [...]

[...] La question allemande au cœur des affrontements Est-Ouest (1945-1990) Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne était l'ennemi commun qui servait de trait d'union entre les Etats-Unis et l'URSS. En 1945, la guerre s'achève, l'ennemi allemand est terrassé, vaincu alors plus rien ne les unit. La période d'après-guerre (1945-1947) voit naitre des tensions entre ces deux grandes puissances qui sortent vainqueurs du conflit. C'est ainsi que va débuter une longue bataille idéologique entre le libéralisme américain et le communisme soviétique. Hormis ces deux grandes puissances, d'autres pays vont être déterminants dans cet affrontement, baptisé Guerre Froide, comme l'Allemagne notamment. [...]

[...] Cette ouverture politique permet en 1972 aux deux Allemagne de se reconnaître mutuellement, elles entrent ainsi main dans la main à l'ONU. L'aboutissement de cette politique est, en 1975, la Conférence d'Helsinki. Etats-Unis, URSS et pays européens signent un accord avec pour article premier la reconnaissance par tous les pays signataires des frontières issues de la Seconde Guerre mondiale. On ne peut nier dans cette situation le rôle déterminant de l'Allemagne qui, bien que scindée en deux arrive à unir les deux blocs sur cet accord. [...]