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À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Europe apparaît très affaiblie bien que vainqueure du conflit. L'alliance formée avec les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS va cependant se fragiliser. Les Etats-Unis, épargnés par les destructions, s'imposent sur la scène internationale, créant peu à peu de fortes tensions avec l'URSS. Quels sont le bilan et les conséquences de la Seconde Guerre mondiale pour l'Europe ?
[...] La guerre israélo-arabe se déclare, signe de l'impuissance du nouveau système.Le terrible bilan humain, moral et matériel de la Seconde Guerre mondiale donne lieu à de nouvelles mesures : justice internationale, État-providence, répartition des zones vaincues. Toutefois, malgré les tentatives pour instaurer une paix mondiale durable, l'opposition entre les États-Unis et l'URSS crée de nouvelles tensions. Le rideau de fer s'abat sur l'Europe, c'est le début de la Guerre froide, marquée par l'enjeu de la possession de l'arme nucléaire et la course à l'armement. [...]
[...] Quels sont le bilan et les conséquences de la Seconde Guerre mondiale pour l'Europe ? Nous verrons d'abord que le bilan humain et matériel est terrible et nécessite d'agir, puis nous aborderons la volonté de ne plus vivre une autre guerre, et enfin nous évoquerons la naissance de la Guerre froide.Le bilan humain et matériel : un bilan terribleLa Seconde Guerre mondiale laisse place à un désastre sans précédent : l'Europe est à reconstruire sur de nouvelles bases. Le bilan humain est terrible. [...]
[...] En Pologne, la moitié des Tziganes et les 2/3 des juifs ont disparu. Des milliers de rescapés sont sans abris. Le bilan matériel est lui aussi catastrophique. Les villes sont détruites et les pays manquent de moyens financiers pour relancer les systèmes de productions. La main-d'œuvre aussi se fait rare. L'urgent est de trouver de nouvelles solutions pour rebâtir les pays. En France, le CNR (Conseil National de la Résistance) propose un programme de sécurité sociale le 15 mars 1944. [...]
[...] Les procès de Nuremberg (mai 45 - octobre 46) et de Tokyo (janvier 46 – novembre 48) sont organisés pour punir les coupables et notamment les accusés de « crime contre l'humanité ». Les grands vainqueurs discutent aussi du sort de l'Allemagne et de l'organisation nouvelle de l'Europe. Avec les conférences de Yalta (février 45) et de Potsdam (juillet-août les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS redessinent les frontières au profit de ce dernier qui étend son influence aux Pays baltes et sur la Pologne. L'ONU voit le jour en juin 1945, suite à la conférence de San Francisco, afin de maintenir la paix. [...]
[...] Dès mars 1946, Churchill, le président américain, dénonce le rideau de fer qui se forme en Europe. Pour lutter contre l'influence communiste grandissante, Truman lance la doctrine du « Containment » en mars 1947. Staline réplique avec la doctrine Jdanov qui présente l'URSS comme le camp anti-impérialiste et pacifiste. Puis, c'est le plan Marshall (aide financière américaine) et le Kominform (organe de coordination politique communiste) qui voient le jour.Le coup de Prague, le 25 février 1948, illustre la puissance et la menace du communisme pour les démocraties européennes. [...]
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