Seconde Guerre mondiale, nouvel ordre mondial, contestation politique, stabilité géopolitique, Europe, États-Unis, URSS, conflit mondial, ONU Organisation des Nations Unies, conférence de San Francisco du 26 juin 1945, Accords de Bretton Woods, Accords de Potsdam, FMI Fonds Monétaire International, procès de Nuremberg, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, guerre froide, bloc soviétique, RFA République Fédérale Allemande, RDA République Démocratique Allemande, Démocratie populaire socialiste, Shoah, Israël, Palestine, bombe atomique, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, pacte de Varsovie, Plan Marshall, coups d'État, crise de Cuba, guerre du Vietnam, communisme, Printemps de Prague, Jean Paul II, manifestations, FNLS Front National de Libération du Sud Vietnam, Marxisme, Léninisme, décolonisation, indépendance, Nasser, canal de Suez, mouvement des non-alignés, Tito, Nehru, Mao Zedong, RPC République Populaire de Chine
Le 2 septembre 1945, la signature de la capitulation japonaise met fin à un conflit qui a ravagé le monde entier et qui laisse derrière lui une Europe dévastée avec plus de 150 millions de morts et autant de déplacés. Il aura également contribué à affaiblir les pays européens tandis que les États-Unis et l'URSS apparaissent désormais comme les deux nouvelles hyperpuissances dominant les relations internationales. Dès lors, la volonté de la part des puissances victorieuses d'instaurer un nouvel ordre mondial émerge peu à peu, mais fait rapidement face à des contestations.
[...] De nouveaux acteurs issus de la décolonisation L'apparition de nouveaux acteurs sur le devant de la scène internationale contribue également à remettre en cause le nouvel ordre mondial instauré depuis 1945. Partout dans le monde, le déclin des anciennes puissances coloniales (France, Royaume-Uni) entraîne une vague de décolonisation et une volonté d'indépendance des pays vis-à-vis de ces anciennes puissances. Ainsi, en 1956, lorsque Nasser décide de nationaliser le canal de Suez tout en promettant de rembourser les actionnaires de la compagnie, la France, Israël et la Grande-Bretagne décident tout de même d'intervenir pour reprendre le contrôle du Canal. [...]
[...] De plus, une volonté de justice internationale poussa les Alliés à organiser les procès de Nuremberg en Allemagne entre 1945 et 1946 et les procès de Tokyo entre 1946 et 1948 pour juger les criminels de guerre. II. Une nouvelle répartition des territoires La mise en place de ce nouvel ordre mondial passe aussi par une répartition des territoires des vaincus. À la suite des accords de Potsdam (juillet-août 1945), les alliés décident de se répartir leurs zones d'occupations respectives. [...]
[...] L'émergence d'une volonté contestataire Cependant, des contestations face à l'émergence de ces deux blocs ne tardent pas à se faire de plus en plus virulentes. En effet, des soulèvements contre l'occupant soviétique éclatent à Budapest en 1956 ou en Tchécoslovaquie ou le Printemps de Prague mené par le secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque Alexandre Dubcek revendique plus de libertés individuelles et politiques. En Pologne, le pape Jean Paul II n'hésite pas à critiquer ouvertement l'URSS et ses politiques liberticides. [...]
[...] Ainsi, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances victorieuses vont s'attacher à la mise en place d'un nouvel ordre international avec l'aide de nouvelles institutions internationales, mais qui va vite se heurter à des oppositions fortes entre URSS et États-Unis et à une remise en cause des deux blocs à travers l'émergence de nouvelles formes de manifestations et la montée en puissance de nouveaux acteurs tels que la Chine ou l'Egypte, capables de s'imposer sur le devant de la scène internationale. [...]
[...] Dès lors, une lutte sans merci oppose les deux hyperpuissances pour agrandir leurs zones d'influences. Ainsi, en 1947, le Plan Marshall voit le jour en Europe et a pour objectif d'apporter une aide financière aux pays européens ruinés par la guerre. Toutefois, la portée de ce plan est également idéologique et vise aussi à endiguer la montée du communisme en Europe de l'Ouest et permettre aux États-Unis de conserver leur influence sur ces pays. Les deux hyperpuissances n'hésitent d'ailleurs pas à s'immiscer dans les affaires intérieures des pays étrangers afin de les ramener au sein de leur giron respectif. [...]
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