Mémoires, conflit, guerre, Première guerre mondiale, Algérie, tribunaux internationaux, tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, génocides des Tutsis, crime de masse, juif, tzigane
L'histoire occupe une place importante dans nos sociétés et peut être utilisée à des fins politiques. Elles forment un couple complexe avec la mémoire et ne poursuivent pas les mêmes objectifs. Pendant que l'histoire tente de relater objectivement le parcours de l'ensemble des acteurs, sans amener de sentiments, chaque mémoire met en avant ses héros, occulte certains faits et en glorifie d'autres. Pour les historiens, la mémoire a un caractère émotionnel, elle peut être trompeuse et mensongère, contrairement à l'histoire qui entend rechercher la vérité.
[...] Il y a des rivalités politiques aussi et économiques (réarmement). Jalon 1 : Un débat historique : les causes de la Première Guerre mondiale Justifier la guerre Dès le début des conflits, les gouvernements orientent l'histoire pour faire porter la responsabilité des hostilités à l'ennemi. Cela légitime et justifie leur réaction militaire. En 1914, la France se présente ainsi comme la victime de l'agression allemande, qui, elle, revendique mener une guerre préventive contre la menace russo-française. Le révolutionnaire russe, Lénine, accuse le système impérialiste et capitaliste. [...]
[...] Purification ethnique ou nettoyage ethnique : formule née lors du conflit en ex-Yougoslavie, pour qualifier la persécution des groupes selon des critères ethniques. Le terme peut aussi bien désigner l'immigration forcé, le transfert de population, la stérilisation de masse, le viol des femmes, voir le génocide d'une communauté préalablement discriminée. Tito rond avec Staline (parti communiste). À sa mort, cette unité de façade (régime autoritaire) explose ce qui entraîne un vide politique. Acteurs : milice paramilitaire, policiers, militaires, miliciens et prisonniers de droit civil. Ce sont les groupes para militaires qui effectuent les nettoyage ethniques, même si les autres y participent également. [...]
[...] Il a fallu un certain temps pour que les historiens proposent des travaux aboutis sur la question. Les années 2000 sont marquées par plusieurs polémiques alors qu'en 1999 reconnaissance de la guerre en tant que telle. Le travail des historiens n'est pas le même des deux côtés de la Méditerranée. En France, il y a l'ouverture des Archives en 1992 ce qui permet aux historiens d'aborder les grandes thématiques dont la torture (son utilisation est très problématique car Etat Français, un Etat de droit. [...]
[...] Fort climat d'insécurité + OAS qui fait de nombreux attentats. Embuscades et tortures des deux côtés. Certains français comme le parti communisme sont du côté de l'Algérie. Au sein de l'Algérie, il y a des conflits 'acteurs : le FLN ne reconnaît pas les actions des autres comme du MNA. De 1962 à 1964, les pieds noirs sont rapatriés et certains harkis mais pas tous, ils sont comme abandonnés et le gouvernement e De Gaulle tente de cacher ce qui s'est passé. [...]
[...] En France, l'épuration légale est limitée, laissant la place à une loi d'amnistie de 1951. L'oublie répond à la nécessité de la reconstruction et un retour rapide à la « normale ». En Espagne, à la fin de la dictature franquiste, la loi d'amnistie de 1977, surnommée « pacte du silence », empêche de poursuivre à la fois les crimes commis au nom de ou contre la dictature de Franco. L'oubli semble pourtant une solution provisoire. En 2007, une nouvelle loi « sur la mémoire historique » veut accompagner et indemniser les victimes du franquisme, déclenchant de vif débats sur le bien-fondé de l'ouverture des fosses communes pour tenter d'identifier les victimes. [...]
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