Après plus de 4 ans de domination allemande, les forces alliées se soulèvent. Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent en Normandie, marquant le début de la libération. Dès lors, tout va très vite. Les forces alliées, aidées par les résistants et les forces militaires françaises (les FFI, Forces Françaises de l'Intérieur), progressent rapidement vers Paris qui est libéré le 24 août 1944. Tandis que les avances alliées et les retraites allemandes se poursuivent, le IIIe Reich est ébranlé. Des résistances émergent en Allemagne contre Hitler qui est blessé au court d'un attentat le 20 juillet 1944. L'offensive soviétique se poursuit à l'est de l'Allemagne, entraînant la capitulation de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Finlande. Malgré un nouveau sursaut en décembre 1944 au cours duquel les allemands tentèrent une dernière offensive, appelé bataille des Ardennes, le IIIe Reich finit par capituler. Les dirigeant alliés se réunissent à Yalta en février 1945 pour définir les stratégies à adopter conjointement dans cette ultime phase de la guerre, décider des conditions de capitulation de l'Allemagne et de l'organisation de l'Europe et des Nations unies. Le 25 avril, les russes encerclent Berlin où Hitler se suicide le 30. Le 9 mai 1945, à 0 heure précise, le IIIe Reich n'existait plus.
Dans la Pacifique, la libération ne fut pas aussi facile. Il fallut atteindre 1945 pour que l'avancée américaine débute. Ce fut le cas le 19 février 1945 lors du débarquement de Iwo-Jima, puis le 1er avril avec le débarquement d' Okinawa. Mais la progression était lente et les troupes américaines subissaient beaucoup de pertes. C'est alors que le président américain Harry Truman décide de lancer les premières bombes atomiques de l'Histoire, à Hiroshima, puis à Nagasaki, le 6 et 9 août 1945. Le président américain avait pris cette lourde décision dans l'objectif d'épargner la vie à un maximum de soldats américains, alors que la guerre s'enlisait. Elle eut pour conséquence immédiate la reddition du Japon annoncé le 15 août 1945 par l'empereur japonais Hirohito, puis signé officiellement le 2 septembre 1945.
Cette date marqua la fin définitive du plus grand conflit mondial que l'Histoire n'ait jamais connu. Bien sûr, les forces démocratiques avaient remporté la victoire sur les puissances nazies et fascistes. Mais le bilan du conflit fut estimé à près de plus de 60 Millions de morts, dont l'extermination de 6 millions de juifs. Les populations découvrent alors l'horreur des camps de concentration et des chambres à gaz. Après des années de souffrance, le monde entier souhaitait que les coupables paient pour leur faute et que plus jamais ne se reproduise pareil drame.
[...] Les déportés témoignent à tour de rôle pour accuser Barbie de ses actes de barbarie. Défendu par maître Vergès, Klaus Barbie sera finalement condamné à perpétuité le 6 Juillet 1987. Il mourra le 25 septembre 1991 dans sa cellule. Article du Monde du 18 août 1983 dans lequel le Président américain reconnaît l'aide de son pays apporté à Barbie après la guerre. Une du journal Le Monde du 6 et 7 février 1983 qui présente l'arrivée en France de Klaus Barbie suite à son expulsion de Bolivie. [...]
[...] Il s'agit de Hjalmar Schacht, Franz von Papen et Hanz Fritzsche. Suite à ce procès sont organisés des procès subséquents, qui s'étendront jusqu'en 1949. Au cours de douze autres procès intentés à 177 personnes, des médecins, des juristes, des militaires et des hommes d'affaire seront jugés par des tribunaux militaires américains condamnations à mort seront prononcées accusés seront acquittés, les autres encourant des peines de prison plus ou moins importantes. Ces peines de prison seront annulées à partir de 1956. [...]
[...] Le président du tribunal était le Britannique Sir Justice Lawrence. Le verdict du procès est proclamé le 1er octobre 1946. On retiendra tout d'abord l'accusation concernant le NSDAP (le Parti national-socialiste allemand des travailleurs), la Gestapo (police politique du régime nazi), les SS (section de protection) , ainsi que le SD ( le Sicherheitsdienst, c'est à dire le service de sécurité des SS). Ces quatre organisations sont déclarées criminelles à la suite du procès. En avoir fait parti est alors considéré comme un crime. [...]
[...] Les poursuites nazies s'étendront au delà de l'après-guerre. Beaucoup de nazis se réfugieront en effet en Amérique du Sud pour échapper la justice et les enquêtes pour les retrouver seront longues. De nombreux procès seront ainsi instruits dans les années 60. En tortionnaires de Treblinka seront jugés à Düsseldorf, ainsi que 22 membres du personnel d'Auschwitz à Francfort. Au total, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France procéderont à 5025 condamnations, dont 806 à mort. Le cas de Klaus Barbie : Klaus Barbie était un officier SS. [...]
[...] Les purges d'après-guerre dans le monde 1 Le procès de Nuremberg Les alliés avaient décidés depuis longue date de juger équitablement les puissances de l'axe, et notamment les forces hitlériennes. Dès le début de la guerre, les forces alliées avaient commencé à dénoncer les actes de barbarie du III° Reich, tout en étant loin d'en soupçonner l'atrocité. C'est dans la déclaration de Saint James du 13 janvier 1942 qu'ils expriment leur intention de procéder au châtiment par le moyen de la justice organisée des responsables de ces crimes La déclaration de Moscou du 30 octobre 1943 confirmera cette intention. [...]
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