La question du commerce extérieur de la France au XIXème siècle a fait l'objet et fait toujours l'objet aujourd'hui de nombreuses discussions et interprétations. J'en veux pour preuve la littérature disponible sur le sujet dans laquelle les économistes français se répondent à coup de statistiques et de données économiques sans cesse actualisées et sans cesse plus précises. Le seul point sur lequel semblent s'accorder ces spécialistes est celui du contexte économique de la fin du siècle.
C'est en 1860 que Napoléon III imposa aux industriels et agriculteurs français le libre-échange grâce au célèbre traité signé avec la Grande-Bretagne. Parmi les mesures phares de ce traité figuraient la fin des prohibitions pour 10 ans, la baisse de 50% des droits sur le charbon britannique, des taux maximum de 25% sur les autres produits dès 1864. De plus, la Grande-Bretagne acceptait en franchise des produits français et la clause de la nation la plus favorisée était introduite.
[...] Asselain et Broder sont beaucoup moins critiques envers les effets du protectionnisme. Le premier fait remarquer le paradoxe que, en dépit d'une politique protectionniste, la France aurait bénéficié d'une intégration croissante dans l'économie mondiale au début du et tiré parti d'une conjoncture économique internationale favorable. Le second tend à penser que la politique économique extérieure de l'Etat ne semble pas avoir été négative en termes d'efficacité et qu'elle était le reflet et non la cause, des faiblesses économiques de la France à la Belle Epoque. [...]
[...] Le ministère de l'Agriculture s'est vite étoffé. On encouragea le mouvement coopératif par le crédit agricole. Méline commença par faire voter un statut légal pour les Caisses locales (1894) car il se méfiait des structures économiques et centralisées : Le prêt agricole, pour être sérieux, suppose un jugement porté sur la personne et on comprend aisément que le jugement ne puisse être porté, avec certitude, que par les hommes vivant, en quelque sorte, d'une façon quotidienne avec lui Mais ces caisses ne fonctionnaient pas. [...]
[...] Les éléments de base pour l'interventionnisme agricole étaient en place. La période fut marquée par une crise sans précédent : entre 1875 et 1900 les prix se sont effondrés : - produits végétaux : 20 à 30% - produits de l'élevage : 15 à 20% On assistait alors à un mouvement général de marasme économique. De nombreuses explications à la crise furent proposées : ralentissement de la production d'or, révolution technologique . Mais la cause principale se trouver certainement dans la spécificité de l'agriculture qui connut à ce moment-là une mondialisation des échanges. [...]
[...] Entre 1870 et 1914, la longueur du réseau national passa de km à km. Voilà une action indirecte de l'Etat non négligeable. Malheureusement, la guerre de 1914 compromit le redressement financier qui s'amorçait. La politique de subventions Les gouvernements successifs n'ont pas hésité à mettre en place des politiques de subventions publiques pour les secteurs les plus en difficulté. Au-delà du plan Freycinet, ce fut le cas pour les chemins de fer, mais c'est sans aucun doute l'exemple de la marine qui est le plus significatif en ce domaine. [...]
[...] Le protectionnisme français de 1871 à 1914 Le retour du protectionnisme La question du commerce extérieur de la France au XIX° siècle a fait l'objet et fait toujours l'objet aujourd'hui de nombreuses discussions et interprétations. J'en veux pour preuve la littérature disponible sur le sujet dans laquelle les économistes français se répondent à coup de statistiques et de données économiques sans cesse actualisées et sans cesse plus précises. Le seul point sur lequel semblent s'accorder ces spécialistes est celui du contexte économique de la fin du siècle. [...]
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