Le second Empire débute par une période d'autoritarisme, mais à partir de 1859 il tend à devenir de plus en plus libéral. La compétence du corps législatif est accrue par Napoléon III, les débats y sont autorisés et une amnistie permet aux républicains en exil de rentrer en France. L'empereur essaye également de restaurer certaines libertés publiques (tel que la presse) mais cela est insuffisant et trop tardif pour attirer vers le régime les milieux républicains. Les journaux se déchaînent et les procès qui leur sont intentés forment des tribunes pour des orateurs qui attaquent l'Empire comme Gambetta. C'est dans ce contexte d'une liberté d'expression à moitié retrouvé que se déroulent les élections de 1869.
[...] Notamment son fonctionnement de l'intérieur, c'est à dire les réformes économiques qui touchent le problème social ligne 43. Pour cela, il cherche des solutions justes pour tout le monde. Gambetta se fonde uniquement sur des idées qui rendent toute personne égale et libre. Il finit son programme par le célèbre Liberté, égalité, fraternité qu'il reprend de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 et qu'il veut incorporer dans son idée de république. A travers ce programme de Belleville, Gambetta a réussi à se faire élire au corps législatif. [...]
[...] La séparation de ces deux institutions s'appelle la laïcité. Ensuite, nous pouvons citer la loi sur l'enseignement que demande Gambetta ligne 31 l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire Cette loi demande entre autre la laïcité de l'école, la séparation de l'Etat et de l'Eglise est encore soulignée. Gambetta tante ici de donner des chances égales au peuple français grâce à l'enseignement et à la laïcité. Gambetta fait également appel aux libertés individuelles. Nous pouvons reprendre sa vision de l'enseignement, il s'agit d'un droit de posséder une instruction et donc il s'agit d'une liberté importante pour le parti radical. [...]
[...] Pour lui la volonté Nationale doit venir du peuple. Il dit ligne 5 que c'est pour lui la base de toute organisation politique et sociale mais aussi qu'il désire l'application la plus radicale du suffrage universel ligne 4. Il utilise un vocabulaire clair et intransigeant montrant ainsi sa détermination ; revendique énergiquement tant pour que pour Le suffrage universel pour Gambetta s'applique à sa stricte valeur. C'est également à travers la restauration des libertés publiques que Gambetta impose son programme. [...]
[...] Il conteste tout d'abord le mode de scrutin et réclame la restauration des libertés Publiques. C'est au nom du suffrage universel que Gambetta prononce son discours, il le précise ligne 4. En effet, même si les décrets du 2 février et du 22 mars 1852 prévoient l'élection des députés au suffrage universel, celui-ci désire une application plus radicale. Sous l'empire, les maires et les députés sont nommés par le préfet (lui-même nommé par napoléon III) pour les communes de moins de 3000 habitants. [...]
[...] Ce discours de Belleville pose les grandes lignes de bataille de l'opposition républicaine face aux candidats officiels de Napoléon III, il est considéré comme le prémisse du radicalisme. Mais cette vision nous parvient nécessairement filtrée par le discours de Gambetta qu'il prononce à Belleville. Il nous faut donc éclaircir ces idées qui s'opposent à l'Empire et celles qui s'apparentent au radicalisme. Pour cela, nous étudierons d'abord la volonté que Gambetta met à s'opposer à l'Empire de Napoléon III. Ensuite nous verrons comment il arrive à immiscer des idées radicales qui nous rapprochent de la troisième république. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture