Proche et Moyen-Orient, foyer de conflits, Première Guerre mondiale, conflit israelo-palestinien, guerre d'Irak, guerre civile en Syrie, décolonisation, guerre froide
Après la prise de pouvoir des islamistes en Iran, le ton monte entre les Iraniens, intégristes, et les Irakiens laïcs dirigés par Saddam Hussein, ce qui conduit à la guerre en 1980. L'Irak et l'Iran sont soutenus par des pays étrangers. Les pays occidentaux et du golfe arabique soutiennent massivement l'Irak, mais des états communistes comme la Chine et la Corée du Nord soutiennent l'Iran.
Le conflit dure donc 8 années et fait 1 million de morts avant de se terminer sans victoire ou gain territorial, ni pour l'Iran ni pour l'Irak. En quoi ce conflit est-il révélateur des différents facteurs de conflit au Proche et Moyen-Orient ? Il illustre les différences religieuses de la région. Les musulmans chiites sont majoritaires en Irak tandis que les sunnites le sont en Iran. De plus, en 1980, le parti Baas qui domine l'Irak est un parti laïque, alors que les islamistes placent la religion au cœur de leur action en Iran. Mais il y a aussi des différences politiques et historiques : l'Irak a été sous mandat britannique, mais l'Iran n'a jamais été colonisé. On trouve aussi des différences ethniques, entre le peuple majoritairement arabe en Irak et perse en Iran. Il faut y ajouter la question de l'accès aux ressources et le contexte de guerre froide et on voit donc que la guerre Irano-Irakienne est donc révélatrice de la multiplicité des facteurs qui font du Proche et du Moyen-Orient un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale.
[...] Des tensions exacerbées par la décolonisation et la guerre froide qui entraînent de multiples conflits régionaux (1945-1990) A. La décolonisation voit naître de nouveaux états et se développer le nationalisme 1. De nouveaux États qui s'affrontent sur la question des frontières Après 1945, les puissances coloniales déclinent et se retirent progressivement du Proche et Orient où elles étaient fortement présentes. Cela conduit à de nouveaux états et donc des conflits autour des frontières. Le cas le plus parlant est celui de la création d'Israël. Cet état est créé sur l'ancienne région de la Palestine. [...]
[...] Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale Après la prise de pouvoir des islamistes en Iran, le ton monte entre les Iraniens, intégristes, et les Irakiens laïcs dirigés par Saddam Hussein, ce qui conduit à la guerre en 1980. L'Irak et l'Iran sont soutenus par des pays étrangers. Les pays occidentaux et du golfe arabique soutiennent massivement l'Irak, mais des états communistes comme la Chine et la Corée du Nord soutiennent l'Iran. [...]
[...] Les pays arabes veulent dépasser cette nouvelle défaite et attaquent Israël en 1973 lors de la fête de Yom Kippour, c'est la guerre du Kippour. Là encore les armées israéliennes repoussent les assaillants, sans changement de frontières. Le face à face entre Israël et les États et populations arabes est un bon exemple des conflits hérités de la décolonisation puisque cette dernière crée de nouveaux états et donc des tensions sur les frontières qui peuvent mener jusqu'aux conflits armés. Ces conflits sont d'autant plus importants que les états nés de la décolonisation sont très composites, et donc misent sur le nationalisme pour gagner en unité, ce qui accroît la probabilité des conflits Le développement du nationalisme au Proche et Moyen-Orient Les nouveaux états du Proche et Moyen-Orient ont souvent des tracés hérités de la période coloniale, qui ne correspondent donc pas à leur composition ethnique ou religieuse, ce qui crée des tensions internes. [...]
[...] Le conflit devient de plus en plus tendu dans les territoires occupés également. En 1987, la jeunesse palestinienne lance l'intifada soulèvement et attaque l'occupant israélien malgré le déséquilibre des forces . Un mouvement islamiste se développe alors, le Hamas. En 1989, les Palestiniens perdent le soutien soviétique et acceptent de commencer des négociations avec Yitzhak Rabin, un PM israélien convaincu de la nécessité de la paix. Elles débouchent sur les accords d'Oslo en 1993, où Israël et la Palestine se reconnaissent mutuellement, c'est la création de l'autorité palestinienne. [...]
[...] Ce mouvement continue et s'accentue avec la montée des totalitarismes en Europe dans les années 1930 et l'extermination des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Les Juifs achètent des terres, fondent des villes et des colonies ce qui suscite l'opposition des Arabes palestiniens et des affrontements entre les deux communautés. En 1947, l'ONU adopte un plan de partage de la Palestine : un État juif, un État arabe et un statut international pour Jérusalem. Le 14 mai 1948, le leader juif Ben Gourion proclame la création de l'État juif d'Israël dans les frontières fixées par l'ONU. [...]
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