L'Allemagne, d'abord partagée en quatre zones après la Seconde Guerre mondiale, a joué un rôle clef dans les relations internationales et la Guerre froide du fait de la proximité de la République Démocratique d'Allemagne (R.D.A.), pro-soviétique, et la République Fédérale d'Allemagne (R.F.A.), pro-occidentale. En effet, l'Allemagne a fait l'objet d'une coexistence difficile entre partisans communistes et hérauts du libéralisme, d'où les nombreuses crises qui ont abouti en 1949 à sa séparation en deux entités distinctes, autrement dit à la création d'un véritable « rideau de fer » (Winston Churchill), symbole de la division de l'Europe et du monde en deux blocs opposés. Dès lors, nous mettrons en lumière le problème allemand dans le cadre des relations internationales de 1945 à 1990.
[...] Certes constitue en Allemagne une année de contestation (comme presque partout en Europe et dans certaines régions du monde) mais les grèves et les manifestations répétées ne débouchent sur aucune évolution conséquente. Les Américains et les Soviétiques semblent camper sur leurs positions. C'est le statu quo dans les deux Etats allemands et le cas allemand semble insoluble. Le problème allemand prend un nouveau tournant au début des années 1970, avec la signature du traité interallemand de 1972. Le réchauffement des relations entre la R.D.A. et la R.F.A. [...]
[...] Cet afflux de tensions lié aux divergences idéologiques et stratégiques entre les Etats-Unis et l'U.R.S.S. se concrétise dès 1947 avec la première crise de Berlin, engendrée par le blocus de Berlin Ouest mis en place par l'U.R.S.S. de Staline. Confrontés à cette situation chaotique, les Etats-Unis assurent pendant près d'un an le ravitaillement de Berlin Ouest par le biais d'un pont aérien. Bref, l'U.R.S.S., qui dénonce les politiques mises en œuvre par Truman pour résorber l'influence du communisme en Europe de l'Est et en Allemagne, refuse la juxtaposition des zones occidentales et soviétique. [...]
[...] Cette rupture est définitivement consommée en 1961 lors de la seconde crise de Berlin, qui marque la construction du mur de Berlin par les Soviétiques entre la R.F.A. et la R.D.A. Cependant, dès l'entrée dans la détente en 1963, la situation de la R.D.A. et de la R.F.A. s'apaise et se stabilise. A cet égard, la visite à Moscou du chancelier allemand de l'Ouest, Adenauer, nourrit les espoirs d'un rapprochement dans les années 1960, de même que les efforts de Willy Brandt pour promouvoir la réconciliation entre les deux Etats allemands. [...]
[...] : il est directement à l'origine du processus de libéralisation et de démocratisation de la R.D.A. Sous le poids de la pression populaire à l'Est a lieu la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, l'effondrement du mur symbolisant la fin de l'Europe et du monde bipartites. Par ailleurs, les Etats-Unis, l'U.R.S.S., la France, la Grande- Bretagne, la R.F.A. et la R.D.A. se réunissent en 1990 pour signer les Accords 4 + 2 et entériner la réunification de l'Allemagne. [...]
[...] L'action d'Helmut Kohl suscite un écho retentissant sur la scène internationale. Qui plus est, l'accession au pouvoir de Gorbatchev en U.R.S.S. accélère l'amélioration des relations Est-Ouest, ce qui implique l'idée d'une plausible réunification de l'Allemagne. En ce sens, la Perestroïka à savoir la politique de réforme du régime communiste menée par Gorbatchev, et la Glasnost qui consiste à dire la vérité en politique et dresser un bilan objectif de la conjoncture d'un Etat (politique de transparence), provoque une libéralisation des mœurs en R.D.A. Gorbatchev révèle les difficultés chroniques de l'U.R.S.S. [...]
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