dissertation, pétrole, Moyen-Orient, premiers gisements de pétrole, modes d'exploitation du pétrole, OPEP, Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, économie pétrolière, canal de Suez, oléoducs, chocs pétroliers, Irak, Libye, Algérie
En 1859, les premiers gisements de pétrole sont découverts aux Etats-Unis, et en URSS à la fin du fin 19e siècle.
Abadan dans le Golfe persique est le premier site pétrolier découvert au Moyen-Orient, il est exploité dès 1912 par l'Anglo-Persian Oil Compagny.
Le deuxième grand gisement de la région se situe au nord de l'Irak, dans la région de Kirkuk près Mossoul qui jouxte la Turquie. Il est alors exploité par la Turkish Petroleum Compagny (encore dans la logique de l'Empire ottoman), puis transformé en Irakean Oil Compagny en 1922 alors que la présence occidentale dans le pays est dominée par les Britanniques.
[...] Elle entraine une hausse vertigineuse des prix du pétrole, et a pour conséquence de relancer la recherche de zones de prospection. Par ailleurs, les années 80 sont encore marquées par des guerres, celles du Golfe, concernant l'Irak, l'Iran et le Koweït. S'en suit plus tard la guerre de 2001 menée par les Etats-Unis contre l'Irak. Tout ceci contribue à destabiliser la région et donc les prix du pétrole. Par ailleurs, les prospections dans les zones concurrentes au Moyen-Orient ne s'avèrent pas aussi rentables que le pétrole du Moyen-Orient IV - Que faire de la rente pétrolière ? [...]
[...] On n'a donc 7 pas un phénomène de développement global. Au contraire, la rente pétrolière perpétue les inégalités. Les revenus pétroliers permettent à l'Irak d'être indépendant face à l'économie nationale, ce qui entraine une rupture du type peuple/Etat. Par exemple, ces nouvelles ressources ont pour conséquences le sacrifice de l'agriculture. De même, dans les années 50 une politique des grands barrages est annoncée, qui n'aboutit pas à cause du boom pétrolier des années 70. La moitié du potentiel cultivable du pays est sacrifiée. [...]
[...] Les revenus irakiens se multiplient alors par neuf en deux ans. On peut parler d'un boom pétrolier en Irak, avec une capacité de raffinage parmi les plus importantes de la région, avec alors sept raffineries. Les revenus pétroliers sont alors multipliés par quatorze. Ceci a des répercussions fortes. Les années 70-80 sont vécues par la population comme une amélioration de la qualité de vie, avec des réformes concernantl'éducation, la santé, et on entre également dans une ère de consommation. On construit des centrales électriques. [...]
[...] On parle d'un rallongement de parcours de 75% de temps, par conséquent d'un rallongement des frais. Vingt-et-un jours de plus sont nécessaires à l'acheminement. Ce verrouillage coûte sept milliards de dollars selon l'ONU, aux Occidentaux. La deuxième conséquence est le changement géographique de la zone de production. Les Etats essaient d'exporter du pétrole provenant de régions plus stables notamment Afrique : de Lybie, Algérie, Nigéria ou Alaska. Selon un rapport de l'ONU, deux milliards de dollars de pétrole changent de provenance entre 1969 et 1973. [...]
[...] Le Mexique en premier en 1938, puis ensuite la nationalisation iranienne. Les pays de l'OPEP n'ont cependant pas encore les capacités de produire nationalement. Un consensus est donc trouvé entre une aide technique et une répartition des bénéfices. C'est ce que propose l'Arabie Saoudite en renégociant le système des concessions 50-50, à partir de Un rapport de force zones de production et de consommation (3970's) Dès 1939, l'avénement de la Seconde Guerre mondiale accélère les besoins en pétrole, ce qui était déjà le cas pendant la Première Guerre mondiale. [...]
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