L'Europe connaît, en 1848, une nouvelle révolution qui gagne de proche en proche toute une partie du continent, et renverse l'ordre de l'Europe de Vienne. Le Congrès de Vienne a en effet organisé toute l'Europe centrale et orientale sans tenir aucun compte des aspirations nationales des différents peuples. Ce souffle révolutionnaire parcourt donc tous les pays d'Europe durant toute l'année 1848 à partir du mois de février ; on le nomme printemps des peuples.
Partout, le terrain a été préparé par la grave crise économique de 1847-1848 qui a plongé les classes populaires dans le chômage et la misère et provoqué un vif mécontentement dans les milieux de l'industrie. Elle traduit, d'un pays à un autre, des revendications différentes, conséquence de la diversité des cultures politiques et surtout de la nature et de l'influence des couches sociales qui participent à cette révolution.
[...] Certain monarque cèdent d'autre fui. En Allemagne, Frédéric-Guillaume IV de Prusse accepte de promouvoir la réunification et la formation d'un gouvernement libéral en 1848. (Cependant lorsqu'il reprend la situation en main, il fait occuper Berlin par l'armée et dissout l'assemblée en décembre.) En 1849, a lieu la constitution du Reich allemand dite la constitution de Francfort. C'était la première constitution démocratique adoptée en Allemagne. Elle prévoyait la création d'un Empire allemand dominé par le royaume de Prusse dans le cadre de la solution petite-allemande. [...]
[...] Le Printemps des Peuples : réussite et échec ? L'Europe connaît, en 1848, une nouvelle révolution qui gagne de proche en proche toute une partie du continent, et renverse l'ordre de l'Europe de Vienne. Le Congrès de Vienne a en effet organisé toute l'Europe centrale et orientale sans tenir aucun compte des aspirations nationales des différents peuples. Ce souffle révolutionnaire parcourt donc tous les pays d'Europe durant toute l'année 1848 à partir du mois de février ; on le nomme printemps des peuples. [...]
[...] Cela n'empêche pas Adolphe Thiers de penser, le soir même, que tout est fini. En réalité tout commence le lendemain, le 23 février. Les manifestations reprennent : on demande la démission de Guizot, on veut la reforme du code électoral, et même le suffrage universel ! Guizot est donc le jour même renvoyé. Le soir, la troupe harcelée par des jets de pierres depuis le matin ouvre le feu sur les manifestants : 52 d'entre eux sont touchés. On charge leur corps sur des charrettes qui sont promenées toute la nuit dans la capitale. [...]
[...] II/ La situation politique du printemps des peuples. a. La révolution en France. La révolution de 1848 est une révolution démocratique et sociale. Démocratique car le 5 mars, le suffrage universel masculin est proclamé. En une journée, on passe de . à 9 Millions d'électeurs. Dès avril 48, il y a l'élection d'une assemblée nationale constituante, et la peine de mort est abolie. Mais c'est aussi une révolution sociale, puisque en mars, le gouvernement provisoire proclame le droit au travail, une idée selon laquelle chacun a le droit a un travail et l'état doit en procurer, s'il n'y arrive pas, il doit alors y avancer une aide financière. [...]
[...] 1/3 des électeurs sont privés de vote avec 60% à Paris. Le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte fait un coup d'Etat, et fait dissoudre l'assemblé, renverse la 2e République. Alors pourquoi le 2 décembre, car c'est une date symbolique pour les français, c'est l'anniversaire du couronnement de l'empereur Napoléon 1er, C'est aussi l'anniversaire de la bataille D'Austerlitz, en 1805. L'échec également en Europe. Partout les souverains reviennent sur leur trône, seul le piémont-Sardaigne conserve la constitution libérale. L'espoir d'unification allemande et italienne est supprimé. [...]
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