Comme en 1830, on s'aperçoit, qu'il y a une contagion révolutionnaire dont Paris est le détonateur. Comme en 1830, les révolutions sont composées d'un élément politique et d'un élément économique (crise de 1846/1847). Cependant, l'aspect national de ces mouvements est plus fort que jamais et la composante démocratique s'affirme avec les revendications sur l'égalité sociale
[...] C'est dans ce contexte que vont arriver les idées de la révolution parisienne. Les mouvements vont se multiplier (Duché de Bade, Wurtemberg, Royaume de Bavière ) et vont contraindre les souverains à concéder des régimes parlementaires, à créer des gardes nationales et à accorder des libertés de presse et de réunions. En Prusse, l'agitation est constante obligeant Frédéric-Guillaume IV, qui avait durcit ses positions, à opter pour une attitude plus libérale. Le 18 mars, Berlin est en insurrection et les libertés fondamentales sont finalement accordées. [...]
[...] Guizot va être renvoyé mais au soir du manifestants sont tués provoquant une nouvelle insurrection générale. Le 24, Thiers tente de sauver le régime en négociant mais, sous la pression populaire, Louis Philippe abdique et un gouvernement provisoire est composé de républicains modérés (Lamartine), de socialistes (Louis Blanc), de radicaux ( Ledru Rollin) et Louis Albert, un véritable ouvrier. Le 25 février, la république est proclamée. Le 13 mars, une foule d'étudiants et d'ouvriers envahissent la diète de Vienne et marche sur le palais impérial. [...]
[...] Au Piémont, l'arrivée de Charles Albert inaugure une période de réformes. Les provinces italiennes rentrent dans l'ère du libéralisme. La révolution de 1848 parts du Royaume de Naples (agitation dès janvier avec la révolte de Sicile) et va aboutir à la création d'un gouvernement national qui proclame la fin des Bourbons. Le 2ème foyer est le milanais qui se révolte contre l'Autriche et bientôt les revendications touchent tous les royaumes d'Italie. Charles Albert décide de prendre la tête de troupes chargées d'aider la Lombardie et la Vénétie à battre l'Empire. [...]
[...] A Novare, le 24, il est à nouveau battu et abdique en faveur de son fils Victor Emmanuel II. En avril 1849, un corps expéditionnaire français investit Rome et chasse Mazzini. Le Pape est rétablit et se distingue par une attitude réactionnaire poussée. En France, les élections d'Avril 1848 on donné une majorité de républicains modérés (500 sièges), les démocrates ne sont que 80. Le fait le plus important se trouve dans la forte représentation des légitimistes (300 sièges) et des royalistes (187 sièges). [...]
[...] La réaction La réaction en Autriche et le fait de l'armée. Le commandant en chef de l'armée de Bohême Windisgraetz va prendre la tête de la réaction aidé par Schwarzenberg. En devenant chancelier en novembre 1848, il veut s'assurer l'appui de l'aristocratie viennoise et contraindre Ferdinand I à abdiquer en faveur de François Joseph le 2 décembre. Un pouvoir à nouveau et instaurer dans un souci de légitimité. À partir de la, les deux chefs de l'armée vont s'attaquer méthodiquement à chaque foyer d'évolution. [...]
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