Sous le Directoire puis sous le Premier Empire, la liberté de la presse, faisant partie de la liberté d'expression revendiquée lors de la Révolution de 1789 est ignorée, souvent volontairement par les gouvernements successifs. En effet durant ces périodes, l'opposition est assimilée à la "traîtrise". Ce n'est qu'à partir de 1814 que la liberté de la presse devient une liberté garantie par la Charte Constitutionnelle du 4 juin 1814 : Art. 8: "Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté") Entre 1814 et 1830 il s'agit d'observer les manifestations et les conséquences du développement de la presse, dont la liberté est garantie par la Charte qui accompagne la Restauration.
[...] Ce n'est qu'à partir de 1814 que la liberté de la presse devient une liberté garantie par la Charte Constitutionnelle du 4 juin 1814 : Art. "Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté") Entre 1814 et 1830 il s'agit d'observer les manifestations et les conséquences du développement de la presse, dont la liberté est garantie par la Charte qui accompagne la Restauration. [...]
[...] La presse et les Trois Glorieuses La presse joue une place importante dans les évènements de 1830. L'on peut notamment parler du rôle joué par le journal Le National dans les Trois Glorieuses. Il est créé le 3 janvier 1830, et est fondé par Adolphe Thiers, Armand Carrel et François-Auguste Mignet. Il est financé par des figures célèbres telles que le banquier Laffite, Talleyrand ou encore par le Duc de Broglie. La ligne de conduite du journal Le National s'inscrit dans une logique d'opposition au régime de Charles X. [...]
[...] Il s'agit à l'époque d'un journal hebdomadaire en quatre pages, de tendance libérale. *Le Nain Jaune, journal bonapartiste satirique bihebdomadaire est diffusé entre 1814 et 1815 et critique violemment le gouvernement de Louis XVI *Le Globe, créé par Pierre Leroux (éditeur et philosophe) et Paul Dubois en 1824. Il permet de soutenir le bouillonnement intellectuel des auteurs romantiques puis à partir de 1828 devient un journal politique, de tendance libérale *La Revue des Deux Mondes, dont le premier tirage remonte au 1er août 1829, est dirigée par François Buloz: il souhaite offrir une vision plus moderne du monde aux Français, ce qui explique sa volonté de publier des textes décrivant le reste du monde et notamment de l'Europe. [...]
[...] Cet essor a ensuite permis un accroissement du pluralisme politique ainsi qu'un développement de l'opinion publique. La presse a aussi joué un rôle non négligeable dans les évènements de 1830, puisque certains journaux ont apporté un soutien important à la naissance des Trois Glorieuses. Bibliographie (du plus général au plus spécialisé) Introduction à l'Histoire de notre temps, tome Le XIXème siècle, 1815- 1914, René REMOND, Points Seuil 1974 La France de 1815 à 1848, Armand Colin Jean-Claude CARON La Restauration, Presses universitaires de France Collection Que sais- je? [...]
[...] De plus, l'article XI de la Charte interdit toute recherche et publication d'opinions sur les régimes précédents. Cet "oubli" est commandé aux citoyens, aux tribunaux ainsi qu'à la presse. Cependant, à partir de 1827 on assiste à un vrai assouplissement concernant la liberté de la presse. Le 24 juin 1827, la loi "Justice et Amour", qui vise à museler définitivement la presse est rejetée par la Chambre des Députés. Cette "guerre" est menée par les libéraux qui souhaitent alors déstabiliser le pouvoir royal. [...]
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