La presse écrite a connu une véritable explosion comme vecteur d'information à la fin du XIXe et au début du XXe siècle (« l'âge d'or »).
L'entrée dans la Première Guerre Mondiale constitua une première épreuve pour la liberté de la presse. Il lui fallut plusieurs décennies à pour se remettre à niveau. Parallèlement, l'entre-deux-guerres fut une période favorable à l'apparition de nouveaux médias , différents des médias « de papier » : les médias audiovisuels (radio, télévision).
[...] II) La presse populaire Durant l'entre-deux-guerres, le paysage de la presse française fut marqué par quelques titres de la presse populaire, dont des industriels ou des organismes patronaux prirent le contrôle. C'est le cas du parfumeur François Coty qui, dans les années 1920, racheta tour à tour Le Figaro et Le Gaulois, avant de lancer L'Ami du Peuple, qui atteignit en 1930 un million de tirages. De même Jean Prouvost, industriel des lainières, racheta Paris-Midi en 1924 et Paris-Soir dans les années 1930. [...]
[...] Conclusion Les années d'après-guerre restent une période faste, durant laquelle, cependant, la presse écrite découvre la concurrence naissante de la radio. Au reste, le bilan de la guerre, qui a entraîné de juteux bénéfices (dus à l'appétit d'information de la population), est assez mitigé. Les grands quotidiens ont d'abord explosé de 5,5 millions d'exemplaires en 1914 à 8,2 millions en 1917 puis ils chutent : 6,4 millions en 1918 et 4,4 millions en 1924. Ainsi l'âge d'or de la presse, lui aussi et malgré tout, se pare à son tour d'un voile endeuillé et l'univers des médias écrits s'apprête à évoluer. [...]
[...] La presse magazine, inscrite en germe avant-guerre, se développe, surtout au cours des années trente. Elle influence elle aussi la forme des quotidiens (mise en page), tout en révélant les nouvelles préoccupations du public, à l'instar de la création du premier magazine radio, en 1928, Mon programme. Elle joue sur le succès des publications illustrées : la photographie est le grand vainqueur de cette période. Elle favorise l'envol des magazines, dont l'éventail s'élargit considérablement en quelques années. Outre la véritable institution de l'Illustration, d'autres titres photographiques s'installent : Miroir du monde, Regards, Miroir des sports, Voilà, Vu Certaines réussites sont fulgurantes, comme celle de l'hebdomadaire Match (matrice de Paris-Match) qui passe de 0,5 à 1,4 million d'exemplaires entre 1938 et 1939. [...]
[...] Il lui fallut plusieurs décennies à pour se remettre à niveau. Parallèlement, l'entre-deux-guerres fut une période favorable à l'apparition de nouveaux médias, différents des médias de papier : les médias audiovisuels (radio, télévision). Modernisation et diversification Les années d'après-guerre restent une période faste, durant laquelle, cependant, la presse écrite découvre la concurrence naissante de la radio. Au reste, le bilan de la guerre, qui a entraîné de juteux bénéfices (dus à l'appétit d'information de la population), est assez mitigé. Les grands quotidiens ont d'abord explosé de 5,5 millions d'exemplaires en 1914 à 8,2 millions en 1917 puis ils chutent : 6,4 millions en 1918 et 4,4 millions en 1924. [...]
[...] Cette crise des quotidiens est due également à l'attraction de la presse périodique et à la vigueur de la presse de province qui a gagné en qualité d'information et à laquelle le public, friand d'informations locales, est de plus en plus attaché. IV) L'univers en devenir des périodiques Une des particularités de l'entre-deux-guerres est donc l'émergence d'un vaste marché périodique : hebdomadaires politico-culturels, magazines d'information ou de divertissement spécialisés. La forte présence de ce secteur renvoie à une progressive évolution des pratiques de lecture. [...]
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