Le phénomène de mondialisation n'est pas irréversible. En effet, depuis le 11 septembre 2001 nous constatons une augmentation de l'importance des frontières et des frais liés à la sécurité, ce qui a pour effet de ralentir le processus de mondialisation. Certains prédisent même sa fin.
Dans le passé, au XIXème siècle, la chute du coût des transports et des communications a permis une rapide diffusion de la mondialisation. Puis la première guerre mondiale est venue mettre un terme au processus et même détruire les réseaux qu'elle avait créés. Depuis les années 70 les politiques libérales et les avancées technologiques on entraîné un regain du processus. Enfin depuis le 11 septembre on observe un ralentissement dû à la prise de conscience des dangers liés aux frontières ouvertes.
Nous pouvons donc tirer comme conclusion que le processus de mondialisation n'est ni irréversible, ni d'une solidité à toute épreuve.
[...] Toutefois, on reconnaît les méfaits d'un capitalisme sauvage et on admet que la mondialisation doit être contrôlée pour éviter de graves dérives. Leur position a donc fort peu évolué depuis 1850. Quant aux syndicats et la gauche en général, ils ont effectué un changement radical par rapport aux idées qu'ils soutenaient lors de la première mondialisation. Ils sont beaucoup moins virulents contre le capitalisme et vont même parfois jusqu'à reconnaître ses mérites. (On voit là la victoire des réformistes sur les révolutionnaires). [...]
[...] Pour Testis, défenseur de la libre circulation des capitaux et des marchandises, il est inutile et ridicule d'en vouloir encore à Allemagne 37 ans après la défaite de 1870 : il faut commercer avec elle normalement. Ce à quoi Lysis s'opposait, soutenant que prêter des capitaux à l'Allemagne s'était favoriser l'impérialisme allemand, donc risquer une guerre. À une échelle plus large, Norman Angell considère que la montée en puissance des interdépendances des économies rend les guerres de moins en moins rentables : elles s'avèrent irrationnelles et très coûteuses trop coûteuses même pour les vainqueurs. [...]
[...] La première Mondialisation Introduction Le phénomène de mondialisation n'est pas irréversible. En effet, depuis le 11 septembre 2001 nous constatons une augmentation de l'importance des frontières et des frais liés à la sécurité, ce qui a pour effet de ralentir le processus de mondialisation. Certains prédisent même sa fin. Dans le passé, au XIXe siècle, la chute du coût des transports et des communications a permis une rapide diffusion de la mondialisation. Puis la Première Guerre mondiale est venue mettre un terme au processus et même détruire les réseaux qu'elle avait créés. [...]
[...] Les seuls espoirs pour tenter de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie dans les PVD sont les suivants : - pression des consommateurs du Nord (boycott) pour forcer les FMN à respecter les codes de bonne conduite avec les économies du Sud ; - favoriser la création de véritables organisations syndicales dans ces pays pour leur permettre d'élever leur niveau de vie et faire en sorte que la croissance serve le développement ; - supprimer les tarifs, quotas et subventions dans le Nord (c'est l'ambition des néo-libéraux) L'internationalisation et la réforme en démocratie La cause première de cette tendance au repli défensif réside dans la croyance que la réforme et l'exercice de la démocratie ne peuvent se réaliser qu'à l'abri des frontières nationales, avec l'idée que la mondialisation lie les mains des États. Mais est-ce véritablement fondé ? Durant la première mondialisation, les États n'étaient pas intervenus dans la politique monétaire ni dans le domaine industriel ; mais c'était un choix idéologique et non pas une incapacité due à la mondialisation. [...]
[...] Mais c'était compter sans le nationalisme et les rivalités coloniales : la Première Guerre mondiale éclata et fit voler en éclats les interdépendances que la mondialisation avait commencé à tisser. La mondialisation n'avait pas réussi à bâtir des liens assez solides pour empêcher le conflit. Ainsi, la mondialisation n'engendre pas forcément un environnement pacifique et un ordre mondial. Voilà pourquoi, parallèlement à cette sphère économique, il a fallu créer des instances politiques ; SDN puis ONU pour aider la mondialisation dans cet objectif de stabilisation du monde. Mais ces instances politiques nécessitent l'implication active des acteurs mondiaux les plus puissants. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture