La première guerre mondiale commence le 28 juin 1914 par l'attentat de Sarajevo, apogée des tensions entre grandes nations dans la course aux colonies et dans la région balkanique. Très vite, le jeu des alliances est enclenché et on voit deux forces s'affronter : la Triple alliance contre la Triple Entente. Jamais une guerre n'a été aussi meurtrière et pour la première fois, elle impliquera autant le front, où de nouvelles formes de combats se déploient, que l'arrière, où les civils apportent de la main d'oeuvre ou un soutien financier à leurs compatriotes soldats. Dès 1915, la guerre de mouvement qui devait durer quelques mois devient une guerre de position, où les soldats se regroupent dans des tranchées creusées à la dernière minute. Comment et en quoi consistait la vie au Front ? (...)
[...] Dans leur fosse est exposé un fusil monté d'une lunette, contre des fusils basiques pour les français, voire des sabres d'apparats, inutiles et encombrants. Enfin l'équipement est lui-même tout de suite plus adapté dû aux mouvements d'invasion de l'Allemagne. Des ustensiles de cuisines, des pelles et pinces antibarbelés, des lampes torches, etc contre de petits sacs en bandoulière et objets portés à la ceinture pour les autres armées. La notion de guerre totale est très bien représentée puisqu'on voit que les uniformes et les soldats viennent du monde entier, notamment des colonies, pour combattre sur le front Occidental. [...]
[...] Avant que l'Entente n'atteigne les frontières de l'Allemagne et de l'Autriche (espérant par ce moyen réduire ces pertes géographiques dans le processus de paix), l'Allemagne signe l'armistice de paix le 11 novembre 1918 à Rethondes. Le bilan humain sera très lourd et une grande première dans l'Histoire. La Grande Guerre aura fait 9 millions de morts, surtout dans les classes pauvres (principalement dans l'infanterie) et 17 millions de blessés. Les sentiments de solidarité envers les victimes de la guerre sont très forts, notamment pour les Gueules Cassés, respectés et vus comme des héros de la Nation, ou "Les Pupilles" de celle-ci, enfants rendus orphelins par la guerre. [...]
[...] "Les plus chanceux" qu'on pouvait évacuer, étaient portés par les hommes jusqu'à la tranchée la plus lointaine vers les quartiers généraux, où des médecins de fortune devaient exercer une chirurgie rapide, pour que ces blessés puissent retourner combattre ou survivent à l'évacuation vers un hôpital militaire, situé à l'arrière, à plusieurs heures du front. Les témoignages que nous offre Georges Duhamel, un de ces médecins du front, par ses écrits à sa femme au sujet de ces opérations de fortunes, sont bouleversants. On les trouve dans la fosse consacrée à la médecine. [...]
[...] C'est pour parer à cela que se sont développé des moyens de communication entre la première tranchée et les quartiers généraux, pour éviter tout déplacement inutile. Une fosse de l'Historial est consacrée à cette communication, d'abord au sein du Front grâce à des anciennes méthodes comme le langage par lumières (qui utilisent le morse) ou la communication par pigeons, ou plus moderne comme l'installation de lignes téléphoniques ; puis pour informer l'arrière, comme l'utilisation d'appareils photographiques ou mêmes de caméras (comme la caméra Pathé présente dans la fosse). [...]
[...] Malgré ces avancées, c'est l'armement qui connait le plus d'avancées technologiques au détriment de la protection. On voit durant la guerre se développer une course à l'armement de pointe entre les pays, ce sera à qui aura la meilleure arme et la plus dévastatrice. On voit apparaitre à grande échelle des grenades comme celle dans la fosse allemande, qui ressemblent à de vulgaires matraques, que l'on s'envoie de tranchée à tranchée. Les soldats utilisent des fusils plus développés, armés de lunettes et de baillonnettes, utiles pour les raids contre la tranchée ennemie et plus pratique que de transporter un fusil et un sabre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture