"Le printemps et l'été 1914 furent marqués en Europe par une exceptionnelle tranquillité" a dit W. Churchill dans ses mémoires. Pourtant, 1914 marque le début de la Première guerre mondiale. Rien ne laisse donc penser qu'en août, une grande partie de l'Europe sera impliquée dans ce conflit. Pendant les quatre années que va durer la Grande Guerre, la France restera le principal théâtre d'opérations. Il a failli en être tout autrement lorsqu'en début septembre 1914, les troupes allemandes sont aux portes de Paris.
Comment la France parvient-elle, fin 1914, à renverser la tendance et à éviter la défaite ? (...)
[...] Il n'en est rien. Le lendemain, 1er août, les socialistes annoncent publiquement leur soutien au gouvernement. Les syndicalistes et les catholiques pourtant humiliés depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat, font de même. C'est l'Union Sacrée Il y a en France un véritable souffle patriotique. II. Les stratégies des belligérants 1. Le plan allemand Au début de la guerre, les Allemands appliquent le plan Schlieffen consistant à battre la France puis de se concentrer ensuite sur le front russe qui pourrait constituer un plus grand obstacle à cause de la superficie du territoire. [...]
[...] Le front franco-allemand ne bougera presque plus jusqu'à la fin de la Grande Guerre. Conclusion En 1914, la France a très certainement évité de justesse une défaite trois mois seulement après le début de la guerre mais la victoire de la Marne a permis à la France de renverser la tendance. Cette victoire est une victoire du commandement mais aussi et surtout du soldat français qui a réussi, grâce à son courage et à sa foi en la patrie à faire abstraction de la défaite lors de la bataille des frontières, à suivre l'ordre de la retraite puis à retourner au combat pour repousser les soldats allemands malgré la fatigue. [...]
[...] En réponse, la France mobilise le 2 août et l'Allemagne entre en guerre le 3 en envahissant la Belgique. Les Belges étant liés à la Grande- Bretagne par une alliance militaire, les Britanniques attaquent les Allemands. Chez tous les belligérants, l'Etat ordonne la mobilisation La résignation résolue En France, on sait que le conflit était inévitable et tout le monde pense que la guerre sera courte. Dans les grandes villes, l'appel sous les drapeaux est à l'origine de scènes de liesse populaire et les familles au grand complet accompagnent les hommes qui partent au front, la fleur au fusil. [...]
[...] La capitale contournée, les Français ne pourront que capituler. Selon ce plan, la France sera battue en 6 semaines Le plan français Les Français, eux appliquent le plan 17 qui consiste en un choc frontal directement dans le gros des forces allemandes pour stopper leur avancée. Bien que l'état-major français soit au courant du plan Schlieffen, rien n'est fait pour empêcher l'encerclement car on pense qu'ils n'ont pas assez d'hommes pour. Cela s'avère faux car les réservistes allemands vont être ajoutés au front Des mentalités tactiques divergentes Ces plans sont mis à exécution pour la bataille des frontières qui commence le 18 août. [...]
[...] Le 25, c'est la retraite. III. La réaction française 1. La retraite Le général Joffre la prend en main. Calme et expert dans la gestion des troupes, il rapatrie la plus grande partie de l'armée autour de Paris en trains et réalise une véritable épuration parmi les officiers, limogeant les moins bons et permettant aux meilleurs une promotion rapide. En septembre, les troupes allemandes sont aux portes de Paris. Le général Gallieni est responsable de la défense de Paris et dès le 2 septembre, le gouvernement quitte la capitale pour Bordeaux où il sera plus en sécurité La contre-attaque La situation est critique. [...]
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