En 1914, l'esprit des Français n'est pas à la guerre. En effet, les élections législatives de cette même année sont remportées par les socialistes, pacifistes accomplis. A l'époque s'opposent deux groupes de pays en Europe : la Triplice, composée de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Autriche Hongrie, et la triple entente créée en 1904 et composée de la France, de la Russie et du Royaume-Uni. A la suite de l'assassinat de l'archiduc héritier du trône d'Autriche Hongrie par un étudiant serbe le 28 juin 1914 à Sarajevo, la France rentre en guerre en août 1914 par le jeu des alliances. Nous allons voir comment le peuple français va réagir face à cette guerre en montrant que c'est une guerre totale, qu'une violence sans précédent est utilisée et enfin que la volonté des Français à finir cette guerre montre leur choc (...)
[...] La France et la Grande Guerre (1914-1919) En 1914, l'esprit des Français n'est pas à la guerre. En effet, les élections législatives de cette même année sont remportées par les socialistes, pacifistes accomplis. A l'époque s'opposent deux groupes de pays en Europe : la Triplice, composée de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Autriche Hongrie, et la triple entente créée en 1904 et composée de la France, de la Russie et du Royaume-Uni. A la suite de l'assassinat de l'archiduc héritier du trône d'Autriche Hongrie par un étudiant serbe le 28 juin 1914 à Sarajevo, la France rentre en guerre en août 1914 par le jeu des alliances. [...]
[...] Mais la France est affaiblie et va tenter de remonter la pente. Le traité de Versailles de 1919 qui découle des 14 points de Wilson (le président américain du moment), va permettre à la France de reconstruire. En effet, ce traité vécu comme un Diktat par les allemands oblige ceux-ci à rembourser les dégâts causés par la guerre. Étant dans l'incapacité de le faire, ils vont céder la Rhénanie à l'État français. Cette zone très productive va faire remonter l'économie du pays et ainsi combler une partie du déficit budgétaire. [...]
[...] L'État met aussi en place le système des marraines de guerres qui correspondent avec les soldats pour les soutenir moralement. Tout est fait pour soutenir les soldats, et même les femmes et les enfants y participent Les femmes ont un grand devoir ; celui de remplacer les hommes dans leur vie de tous les jours puisque ceux-ci sont au front. Dès 1914, l'État les incite à aller aux champs, à moissonner et à vendanger les récoltes pour ne pas perdre toute une année de travail qui pourrait nourrir le peuple et les soldats. [...]
[...] Au front, les batailles successives de la Marne en 1914 et de Verdun en 1916 font plus de morts. Dès 1914, la trêve des brancardiers est rompues et les secouristes ne plus aller chercher les blessés dans le no man's land puisqu'ils deviennent des cibles faciles : c'est la fin du code de l'honneur. Dans les tranchées, les conditions de vie sont plus qu'abominables : la nourriture n'est pas fraîche, les soldats ne peuvent pas se laver, des épidémies de maladies et de poux s'installent même si des roulements sont organisés entre le front et les camps plus à l‘intérieur. [...]
[...] En effet, les familles sont ébranlées par le fait que les enfants ne reconnaissent parfois plus leur père tant il est défiguré, n‘est pas mort, et les hommes rescapés souffrent tous de paranoïa, d'insomnie, de folie Le peuple a été irrémédiablement choqué par la violence de la guerre et leur volonté de la terminer en est donc d'autant plus forte. On est en 1918, la guerre vient de se terminer. La démographie est minée, l'économie noyée, et l'agriculture ensevelie. Le manque de main d'œuvre est immense puisque de nombreux hommes sont morts au front. [...]
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