Avec le « jeu des alliances » en Europe (Triple Alliance contre Triple Entente), l'assassinat de Sarajevo le 28 juin 1914 déclenche par « engrenage » une guerre en Europe qui deviendra mondiale. La France et les Français se préparent donc à la guerre et la menace se fait de plus en plus forte en juillet 1914. Début août, la France entre dans une guerre terrible, que l'on qualifiera de « Grande Guerre », terrible et meurtrière et qui restera une plaie dans la vie de tous les Français de l'époque. Après cette guerre, les Français ont donc la volonté d'entretenir la mémoire de ce conflit, et sont particulièrement actifs pour le souvenir (...)
[...] Alors qu'à ce moment la guerre piétine. De plus, on utilise de nouvelles armes, et le conflit devient de plus en plus meurtrier. L'artillerie lourde est très dense, et on utilise des gaz de combat, tel le gaz ypérite (gaz moutarde), transgressant les accords les interdisant, et ce dans les deux camps. Malgré le système des tranchées (distance il y a régulièrement des combats au corps à corps (avec des pelles, etc), et chaque assaut lancé se réduit bien souvent à un bain de sang (guerre de masse). [...]
[...] Les poilus vivent donc parmi les mourants, les agonisants, les morts La guerre est totale, elle engage aussi l'arrière. En effet, outre la reconversion de certaines grandes entreprises, et la mobilisation économique générale, on observe d'importantes modifications de la société ; la plus notoire est le fait que, les hommes partis au front, les femmes les remplacent. En plus de gérer leur famille, elles travaillent pour contribuer à faire fonctionner la vie quotidienne. On peut ainsi voir, outre les conductrices de tramway, épicières, inspectrices, enseignantes, des femmes travailler comme ouvrières ou chefs dans les industries reconverties en usines d'armement (comme Renault par exemple). [...]
[...] Pour les Français, cette guerre fut terrible. Du début à la fin, et ce malgré la victoire, la Nation horriblement souffert. Cette guerre s'annonçant comme courte a fortement et durablement marqué les esprits. Avec ses aspects de guerre totale, personne n'a été épargné, personne ne peut se vanter d'être resté en dehors du conflit. Autant au front qu'à l'arrière, on s'affaire à défendre la patrie Le travail des femmes notamment a abouti à des mutations sociales importantes au lendemain de la guerre, quand celles-ci refusent de céder à nouveau leur place aux hommes de retour. [...]
[...] Pas une seule famille n'a été épargnée par la guerre. En hommage à ces familles qui sont toujours sans nouvelles d'un proche, sans doute mort mais non identifié, on crée en 1921 la tombe du soldat inconnu à Paris. On peut donc honorer tous les morts de la guerre à travers ce soldat X Après la guerre, la vie, démocratique notamment, reprend. Les législatives de 1919 voient la victoire du Bloc National grande coalition qui entend poursuivre sur les mêmes bases que l' Union Sacrée On surnomme l'Assemblée Nationale chambre bleue horizon car composée en majorité d'anciens combattants jeunes. [...]
[...] Au début des années 1920, on surnomme ces années les années folles pour l'image de l'émancipation forte des femmes. Celles-ci revendiquent le droit de conduire, de fumer, d'avoir les cheveux courts elles ont un comportement masculin hérité de leur rôle de remplacement des hommes pendant la guerre. [...]
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