La Première Guerre mondiale entraine-t-elle la fin des Empires ?

Résumé du document

La première raison à cause de laquelle la fin de la guerre voit l'effondrement des Empires européens est la victoire des Alliés en 1918.

L'armistice est signé dans la forêt de Rethondes le 11 novembre entre le chef de l'état-major français, le maréchal Ferdinand Foch, et le représentant de l'état allemand Matthias Erzberger. La paix quant à elle sera définitivement signée à Versailles le 28 juin 1919.
Il faut dire que le Reich allemand n'avait plus vraiment d'autre choix que de signer un cessez-le feu depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis aux cotés des Alliés.
Les Etats-Unis entrent en guerre le 6 avril 1917 pour deux raisons principales :

- après la décision du Kaiser de mener une guerre sous-marine à outrance contre tous les navires navigant vers le Royaume Uni, qu'ils soient ennemis ou neutres, un sous-marin allemand coule le Lusitania avec à son bord des ressortissants américains.

- au même moment, l'Allemagne commet une maladresse diplomatique en promettant son soutien financier et militaire au Mexique si celui-ci s'engage dans la reconquête des territoires perdus au profit des Etats-Unis (Texas, Nouveau-Mexique).

Extraits

[...] Fait suite à ce traité le traité du Trianon signé le 4 juin 1920, qui concerne cette fois la Hongrie. Celle-ci perd les 2/3 de son ancienne superficie. Les deux pays se retrouvent en plein continent, sans accès à la mer. Enfin, le traité de Sèvres (11 aout 1920) ôte à l'Empire ottoman ses territoires arabes, comme évoqué précédemment, et les détroits sont neutralisés. La démocratie, substitution du régime impérial C'est donc une vague démocratique qui déferle sur l'Europe. Les empires centraux deviennent des républiques. [...]

[...] Font suite à Versailles trois autres traités, concernant cette fois l'Autriche Hongrie et l'Empire Ottoman. Le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 10 septembre 1919, voit l'effondrement de l'Empire austro-hongrois. Les négociations à la base excluaient la délégation autrichienne, qui sera finalement acceptée après l'incendie de l'ambassade de France à Vienne par des autrichiens mécontents en mai 1919. Le traité est rédigé dans les langues des vainqueurs (donc pas en allemand), et il est précisé que la version française fera foi en cas de problème. [...]

[...] La défaite tient aussi d'une série de mauvaises décisions stratégiques. En 1918 l'Allemagne décide de reculer le front en France afin de mener plusieurs offensives de grande envergure avec les troupes rapatriées du front de l'Est, si bien que les troupes allemandes au début de l'année 1918 ne se trouvent plus qu'à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Mais l'armée allemande se retrouve prise au piège entre les forces anglaises, américaines, françaises et étrangères (Australie, Belgique) et l'armée est décimée à un tel point qu'elle ne peut désormais plus mener d'offensive. [...]

[...] Wilson demande le respect de trois droits : - le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - le droit de chaque état à voir respecter sa souveraineté et son intégrité territoriale - le droit du Monde à être libéré de toute agression qui mettrait en danger la paix au mépris du droit des peuples et des nations. La concrétisation de ce point met définitivement les Empires à terre. Les tchèques, les slovaques, les croates, les serbes, les roumains se libèrent de l'Autriche Hongrie. Les danois et les polonais de l'Allemagne et de la Russie. Dans chaque pays sont organisés des référendums sur l'autodétermination, référendums qui révèlent à chaque fois des scores de plébiscites napoléoniens. [...]

[...] La Première Guerre Mondiale entraine-t-elle la fin des Empires ? Les causes de l'effondrement du modèle impérial en Europe La victoire des Alliés sur les Empires centraux La première raison bien sûre à cause de laquelle la fin de la guerre voit l'effondrement des Empires européens est la victoire des Alliés en 1918. L'armistice est signé dans la forêt de Rethondes le 11 novembre entre le chef de l'état-major français le maréchal Ferdinand Foch et le représentant de l'état allemand Matthias Erzberger. [...]