dissertation (introduction, plan, et conclusion) sur le sujet suivant : Pouvoirs et religion en occident du XIème au XIIème siècle
[...] Une structuration interne organisée pour l'exercice du pouvoir Il s'agit ici de revenir sur la structuration de l'Eglise catholique, de montrer que son fonctionnement du sommet à la base la rend particulièrement apte à jouer de son influence dans tout l'Occident. L'Eglise, puissance politique au quotidien Rappelons ici que l'Eglise est propriétaire, qu'elle a des biens et des richesses, qu'elle est aussi très sollicitée pour rendre la justice: sa position en terme de pouvoir est donc centrale dans la vie des hommes, même en dehors du prisme spirituel/temporel. [...]
[...] Applications de la relation forte entre religion et pouvoir et de ses limites aux XIème et XIIème siècle Etude de la réforme grégorienne Il s'agit de synthétiser les éléments les plus intéressants de la réforme grégorienne dans les questions d'organisation du pouvoir et de la société, mais surtout de démontrer son arrière pensée très politique, visant à renforcer la place du pouvoir spirituel. Tensions et limites de la cohabitation avant l'heure des "Deux Glaives" (Avant l'heure car cette théorie est postérieure à la période étudiée mais on peut démontrer qu'elle s'applique déjà). A travers notamment l'affrontement Henri IV / Grégoire VII, montrer que cet ordre plutôt favorable au religieux ne plait pas forcément aux dirigeants temporels dès lors qu'il limite leur pouvoir. [...]
[...] Le cas de la Première Croisade, évènement politique majeur issu du religieux Rapprocher le sujet des croisades (qu'il est inutile d'expliquer trop en détail) au sujet: un appel religieux à la base d'une mobilisation très forte des dirigeants temporels (ne pas se borner à une réponse naïve à l'appel papal: les croisades constituaient également un potentiel fort pour bien des seigneurs d'acquérir des terres, des richesses . et du pouvoir). [...]
[...] Aussi, il semble tout à fait cohérent que la forte religiosité des populations puisse constituer un socle solide à l'affirmation des pouvoirs, tant de l'Eglise que des seigneurs, pour dominer la vie politique et sociale. Pouvoirs et religion seront ainsi solidement entremêlés, pas seulement du fait de l'appartenance des peuples à une même religion, mais aussi et déjà par une volonté commune, parfois commune et parfois rivale, des dirigeants temporels et spirituels à affirmer leur contrôle sur la société. Nous montrerons en quoi l'interconnexion forte entre les pouvoirs temporel et spirituel représente le principal élément d'explication de la forte religiosité de l'exercice du pouvoir mais aussi de la domination sur la société aux XIème et XIIème siècles. [...]
[...] Pour ce faire, dans un premier temps nous nous intéresserons à la position et à l'organisation forte de l'Eglise occidentale afin de démontrer en quoi celle-ci joue un rôle d'acteur majeur. Dans un second temps, nous évoquerons l'aspect religieux du pouvoir temporel dans sa vocation à se légitimer. Enfin, nous comprendrons comment cette organisation a pu s'appliquer au concret, notamment par le fait de la réforme grégorienne et des croisades, et évoquerons les limites et tensions de deux pouvoirs aux ambitions parfois mises en concurrence. [...]
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