La décennie 1789-1799 marque une véritable tournant dans l'histoire politique de la France; en effet, plusieurs gouvernements vont émerger, et tomber les uns après les autres. La monarchie absolue ne résiste pas à la Révolution française qui adopte la monarchie constitutionnelle, première étape vers la République. Cependant, l'abolition de la royauté le 21 septembre 1792 proclame l'avènement de la République française. Le nouveau gouvernement choisit donc dans un premier temps d'adopter une politique de Terreur sous l'égide de Robespierre mais ce système violent est renversé avec le coup d'Etat du 9 Thermidor (28 juillet 1794) permettant d'établir la Constitution de l'an III le 22 aout 1795 qui marque l'avènement du Directoire.
[...] Conclusion : Le Directoire malgré une refonte du système, hérite des problèmes du gouvernement de Robespierre ; bien qu'il s'appuie sur des institutions nouvelles, sa puissance et ses partisans vont décroitre alors que dans un même temps, émerge une nouvelle puissance politique, l'armée. En effet celle-ci forte de plusieurs victoires sur le continent apparait comme une institution stable et républicaine. En son sein, nait le charismatique et compétent Napoléon Bonaparte, grand général qui permit la réussite de la campagne d'Italie, et d'obtenir la paix avec l'Autriche. Celui-ci est un grand soutien au Directoire pour lequel il n'hésite pas à lui prêter main forte à plusieurs reprises. [...]
[...] Ces dispositions très peu démocratiques sont destinées à établir le pouvoir sans partage des parvenus issus des troubles révolutionnaires. Elles valent au futur régime l'opposition résolue des royalistes et des Jacobins. Le Directoire apparait comme un modèle nouveau basé sur le partage des pouvoirs, et le suffrage censitaire. Du point de vue de la politique l'intérieur, le Directoire tend à éteindre les conflits entre républicains et royalistes, mais se heurtent à des problèmes extérieurs qui sensibilisent encore sa prise de fonction. [...]
[...] Ils n'ont aucun pouvoir sur les assemblées. Les 5 premiers directeurs élus le 1er Novembre 1795 sont Paul Barras, Jean-François Reubell, Louis-Marie de La Réveillère-Lépeaux, Etienne-François Le Tourneur, et Lazare Carnot. Le mode d'élection du Corps législatif s'opère à la base, dans les cantons pour les hommes de plus de 21 ans qui paient un impôt élisent un électeur pour 200 citoyens. Ces électeurs doivent avoir 25 ans et justifier d'un revenu conséquent (au moins journées de travail). C'est à eux qu'il appartient de désigner les futurs membres des assemblées ainsi que les juges des tribunaux civils. - le Président du Tribunal criminel et les membres du Tribunal de Cassation. - les membres des administrations départementales. [...]
[...] Celui-ci montre un partage plus marqué des pouvoirs afin d'éviter les problèmes qu'ont connus les autres gouvernements. Un problème subsiste, la fragilité du système est encore marquée par une scission entre la population royaliste et pro-républicaine, les difficultés de la vie quotidienne, et l'insécurité extérieure ; ainsi, l'époque du Directoire est une période durant laquelle l'armer d'abord défenseur de la Révolution devient au prix de plusieurs succès et de l'émergence de figure charismatique un véritable organe politique avec lequel il faut désormais compter. [...]
[...] L'émergence de la figure charismatique de Bonaparte, et le coup d'Etat du 18 Brumaire an VIII novembre 1799). Bloqué à Saint-Jean d'Acre en Egypte, Bonaparte abandonne ses troupes et décide de rentrer en France laissant le commandement à Kléber. Il arrive en France le 9 octobre à Fréjus avec une réputation telle qu'il apparait comme une figure puissante capable de renverser le pouvoir. Il se rapproche alors du nouveau directeur Sieyès, qui avait remplacé Reubell en 1799, qui préparait une révision constitutionnelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture