Allemagne, scène internationale, RFA République Fédérale d'Allemagne, France, Royaume-Uni, États-Unis, Russie, puissances politiques, guerre froide, guerres mondiales, Belgique, république de Weimar, RDA République Démocratique Allemande
Protagoniste principal dans le déclenchement des deux Guerres mondiales, l'Allemagne a payé les frais de ses volontés de vengeance et de domination vis-à-vis des superpuissances politiques du 20e siècle auxquelles elle s'est attaquée. En effet, l'occupation dont elle a été victime durant la Guerre Froide fut le fruit de défaites coûteuses, et mis définitivement fin à ses rêves de pangermanisme, vieux d'un siècle.
[...] Cette assistance économique aida l'Allemagne à hauteur de plus de 1390 millions de dollars en dons et prêts. Un des symboles majeurs de la fin de la Guerre Froide demeure définitivement la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, prélude de la réunification de l'Allemagne un an plus tard. La quarantaine d'années que perdurera le conflit eut un impact à la fois inévitable, nécessaire et bénéfique pour le futur de l'Allemagne. Bref, bien qu'elle n'ait été une participante majeure au conflit, on ne pourrait passé sous silence le fait que la course aux armements atomiques qui a fait des États- Unis et de l'URSS des superpuissances à l'époque, était d'abord et avant tout, motivée par la peur qu'avaient ses deux nations que l'Allemagne nazie, ne se les procure en premier. [...]
[...] Toutefois, peu de pays ont connu un revirement dans leurs politiques intérieures et extérieures tel que celui de l'Allemagne, qui a su reprendre la place de puissance mondiale qu'elle occupait au début du siècle après une période aussi sombre et dévastatrice que celle de la partition de son territoire. Il sera donc question d'abord de son rôle d'initiatrice dans les deux Guerres mondiales, puis des transformations profondes qui lui ont été imposées pendant la Guerre Froide. Finalement, sera brièvement analysé la situation internationale singulière de l'époque dont le pays a pu tirer avantage et qui lui permettra quelques années plus tard, de redevenir un acteur non seulement central, mais respecté au sein de la communauté internationale. [...]
[...] Le pays, ainsi que ses alliés lors de la Première Guerre éprouvaient rancœur et frustration à la suite de leur défaite et ressentaient un désir profond de reconquête. Instigatrice de la plus Grande Guerre idéologique de l'Histoire, il s'agit d'un euphémisme que d'invoquer la responsabilité fondamentale du Troisième Reich dans le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, tant cette décision eut des répercussions sans précédent à l'échelle planétaire. Par l'instauration de lois racistes, antisémites et homophobes, Hitler s'accorda le pouvoir d'exterminer et de dominer certains peuples en faisant preuve d'une violence et d'une atrocité inouïes. [...]
[...] Bref, alors que l'on pourrait qualifier l'Allemagne de seconde instigatrice de la Première Guerre mondiale, elle en fut, sans contredit, le premier dans le déclenchement de la Seconde Guerre. Vaincue dans les deux cas, cette issue l'a forcé à transformer complètement ses politiques durant la Guerre Froide afin de se reconstruire de manière viable. D'un autre côté, certains conflits ayant cours aujourd'hui sont le fruit de désaccords territoriaux, idéologiques et culturels vieux de plusieurs siècles et dont la haine réciproque qui n'a pu que s'accentuer au fil des ans rend maintenant la possibilité d'une résolution presque impensable. [...]
[...] Le monde entier, mais spécialement l'Europe, avait donc de sérieuses décisions à prendre concernant la paix, la sécurité et l'économie. Le sort de l'Allemagne étant alors au cœur de ses discussions et il n'était pas question de punir la nation entière, d'autant plus qu'elle reconnaissait en majorité le massacre qui avait été commis et qu'elle voulait faire oublier son passé impérialiste pour être en mesure de se réintégrer dans une Europe en reconstruction. Par exemple, de 1947 à 1962, l'Allemagne est au centre de l'affrontement militaire et idéologique entre les États-Unis et l'URSS, et ce, jusqu'à la période de détente qui débute en 1969, moment où les Allemands ont tranquillement repris le contrôle de leur territoire et de leurs politiques. [...]
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