En 1968, l'Europe semble se diriger vers une impasse dans la mesure où les initiatives entreprises entre les 6 membres de la Communauté Economique Européenne et le Royaume-Uni n'aboutissent à aucune décision de coopération concrète. En témoigne la situation de la France en novembre 1968 lorsque le franc français est dévalué de 12,5% suite aux événements de mai 68. La nécessité de créer une politique monétaire efficace commence donc à être au centre des intérêts politiques (...)
[...] La Pologne ne s'est pas encore décidé mais envisage un référendum en 2009 sur sa date d'entrée. Ainsi les politiques monétaires entreprises tout au long de ces années ont été d'une efficacité certaine en permettant, entre autres, des coordinations plus solides entre les états et des facilités de communications. Les coopérations monétaires ont permis de réagir de manière efficace face aux effets négatifs des crises tels les chocs pétroliers en 1973 et 1979. Cependant, à l'image de l'Union Européenne, l'UEM semble inachevée dans la mesure où des difficultés subsistent, des réformes sont même à envisager. [...]
[...] George Pompidou le juge monstrueux et dangereux ».Cependant, les circonstances monétaires sont difficiles et handicapent la mise en place d'un plan monétaire. En effet, en 1971, le système monétaire se trouve en pleine tempête »suite à la suppression de la convertibilité du dollar en or. De cet acte en résulte la mise en place d'un régime de changes de plusieurs pays européens afin de résister. Suite à ces incidents les autorités européennes se retrouvent dans l'obligation de mettre en place un système Européen. [...]
[...] On peut donc résumer cette phase à trois objectifs principaux : atteindre le plus grand degré de cohésion possible grâce aux plans de convergence (qui seront expliqués dans le achever le Marché Unique en supprimant les obstacles d'ordre technique, physique et fiscal qui empêchent son développement, et enfin éliminer les différents obstacles à une libre circulation des capitaux. 2ème phase ( 1er janvier 1993-31 décembre 1998) C'est le 1er janvier 1993 que commence cette phase avec l'ouverture du Marché Unique. Le début de cette deuxième fut marqué par la mise en place de l'Institut monétaire européen (IME) le 1er janvier 1994. Avec l'arrivée de l'IME le comité des gouverneurs des banques centrales est dissous. [...]
[...] Cela est dû aux politiques monétaires convergentes. Par conséquent, il est un acteur de la désinflation. En effet, la diminution du taux d'inflation au sein des membres du système a permis de corriger l'inflation passant ainsi de au début des années 80 à au début des années 90. Une remise en question du système Malgré un certain succès, le SME peut être remis en question. Quelles sont ces raisons ? Le fonctionnement du SME a fait naître une opposition entre les monnaies fortes (le deutschemark, le florin) et les monnaies faibles (le franc français, la lire).En effet, entre 1979-1990, le mark s'est apprécié de à la différence du franc français qui a perdu 12 %.Le SME a ainsi été jugé coupable de fonctionner comme une zone mark ».Cela peut s'expliquer par le fait que l'Allemagne imposait sa propre politique restrictive. [...]
[...] Le président, le vice- président et les quatre autres membres du directoire furent nommés le 25 mai 1998 par les gouvernements des onze Etats membres participants. La BCE qui venait d'être créée et les banques centrales nationales des onze Etats constituaient maintenant l'Eurosystème. Celui-ci formulait et définissait la politique monétaire unique de la troisième phase de l'UEM. 3ème phase (1er janvier 1998-1er juillet 2002) C'est donc le 1er janvier 1998 qu'est lancée la troisième phase de l'UEM avec l'entrée en vigueur de la fixation irrévocable des taux de change des monnaies des différents Etats membres. [...]
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