Dans une première partie, nous nous intéresserons donc aux années de guerre et à la naissance du communisme en Roumanie. Puis, dans une seconde partie, nous focaliserons notre réflexion sur l'apogée du communisme roumain, c'est-à-dire sur ce que l'on appelé « la dictature Ceausescu ». Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous aborderons la notion de transition : transition politique, administrative, économique et sociale. Cette dimension de l'histoire roumaine, la reconstruction, est en effet essentielle à la compréhension de l'histoire du pays, mais aussi à celle d'un enjeu actuel considérable : l'élargissement de l'Union européenne vers l'Est.
Pour mener cette étude à bien, on se réfèrera à des ouvrages divers, notamment ceux traitant de l'histoire des Balkans, qui nous serviront de base historique, tout comme les sites internet cités dans la bibliographie située en fin de rapport, mais on essaiera d'appréhender aussi les analyses des spécialistes de la question (Marrié, Durandin,..) Enfin, on pourra utiliser un éclairage plus personnel, c'est-à-dire la découverte de ce merveilleux pays et la rencontre de populations locales dans le cadre de missions humanitaires, riches d'enseignements sur la vision de la « Roumanie d'en bas »…
[...] Tentée par la perspective de récupérer la Transylvanie, la Roumanie entre alors en guerre le 27 Août 1916 aux côtés des Alliés. Rapidement défaite, la jeune nation ne conserve plus que la Moldavie en 1918. Une nouvelle fois, la France témoigne de son amitié pour les Roumains, en dépêchant à Iasi le Général Berthelot. C'est à la faveur de l'effondrement Austro-Hongrois que les actions des armées Franco - Roumaines placent ces dernières dans le camp des vainqueurs (voir: le film de Bertrand Tavernier: "Capitaine Conan") Le rêve d'unité des Roumains La Grande Roumanie - concrétisé par une série de traités, dont le Traité de Trianon, voit enfin le jour le 4 juin 1920 qui établit la restitution d'une partie du Banat, de la Dobroudja du Sud, de la Transylvanie, de la Bucovine et de la Bessarabie. [...]
[...] A terme, cela risque d'être un obstacle pour la politique de développement régional. - la création de l'Agence Nationale de Développement Régional (ADNR) : sa tâche se compose de deux volets : - L'un est prospectif : l'ANDR a pour mission de rédiger le premier plan national de développement régional qui paraît en 1999 sous le nom de Carta verde. Il se compose de quatre parties distinctes : une analyse fine de la situation économique et sociale du pays qui met en lumière les terrains prioritaires d'intervention, une stratégie définie en fonction de la situation du pays afin d'appliquer la politique du gouvernement en matière de développement régional, les mesures nécessaires afin à appliquer afin de répondre aux objectifs, et des procédures d'action et de gestion des projets. [...]
[...] Ils voulaient, ensuite, joindre Pitesti où se trouvait une base aérienne et ainsi gagner l'étranger mais à mi-chemin, le pilote de l'hélicoptère simule une panne de moteur et pose l'appareil sur une route nationale. Les gardes du corps de Ceausescu réquisitionnent une voiture et se dirigent vers Targoviste où, finalement, ils sont arrêtes et conduits dans une base militaire. Le même jour, le Conseil du Front du salut national (C.F.S.N.) récemment constitué, s'érige en gouvernement et l'armée se rallie à lui. Les combats, qui opposent alors les militaires à des factions de la police politique, fidèles à CeauSescu, font plus de morts et blessés. Le C.F.S.N. [...]
[...] Enfin, l'épisode communiste a anéanti toute initiative du secteur privé naissant. La situation catastrophique de la Roumanie en 1990, après la révolution de décembre 1989, et sa difficulté à sortir de la crise, rend nécessaire son intégration à l'Europe, seule locomotive capable de sortir le pays du marasme. En outre, l'Europe a intérêt à s'étendre vers l'Est, ne serait-ce que pour stabiliser politiquement la région après la crise des Balkans et réduire les tensions à ses frontières en réduisant les différences de développement. [...]
[...] Le régime, pour tenter de résoudre le problème alimentaire du pays, contrôle la production agricole de A à Z. Les paysans doivent remettre l'intégralité de leur production à l'Etat et doivent respecter des objectifs de plans toujours fous. Les difficultés de l'agriculture se répercutent sur la population dans son ensemble. La Roumanie voit le retour du rationnement dès 1974 et surtout dans les années 80. Ce rationnement concerne les principaux moyens de subsistance : pain, huile, sucre, viande En 1981, Ceausescu annonce un programme de rationnement alimentaire qu'il justifie en disant que les Roumains mangent trop Il veut ainsi cacher l'incapacité de son régime à nourrir correctement sa population. [...]
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