Pendant les années 1920, l'économie française se modernise. Mais cette modernisation n'est pas perçue par la population qui reste davantage préoccupée par l'inflation et les crises monétaire. Pourtant, ces deux problèmes sont en partie résolus par le président du conseil Raymond Poincaré.
En quoi la politique de Raymond Poincaré est-elle une réussite dans les années 1920, sachant que la France finit, elle aussi, par être touchée par la crise en 1931 ? (...)
[...] La confiance retrouvée ne permet pas à la droite à laquelle Raymond Poincaré appartient, d'emporter les élections législatives. En 1926, Poincaré est à nouveau nommé président du conseil et forme un gouvernement d'Union nationale. Son seul nom rétablit la confiance et le franc reprend de la valeur quelques jours après sa nomination. En conséquence, la valeur du franc est stabilisé (elle ne baisse plus et ne monte plus). La confiance assure la reprise des investissements et de l'activité économique, ce qui permet à l'Etats de bénéficier de recettes substantielles (excédent budgétaire de 1926 à 1930). [...]
[...] La politique de Poincaré dans les années 1920 Pendant les années 1920, l'économie française se modernise. Mais cette modernisation n'est pas perçue par la population qui reste davantage préoccupée par l'inflation et les crises monétaire. Pourtant, ces deux problèmes sont en partie résolus par le président du conseil Raymond Poincaré. En quoi la politique de Raymond Poincaré est une réussite dans les années 1920, sachant que la France finit, elle aussi, par être touchée par la crise en 1931 ? [...]
[...] La France arrive à constituer un bloc or avec quelques monnaies européennes au moment où le système monétaire international se délite et qu'apparaissent les zones monétaires (zone livre, zone dollar, La France joue le jeu d'un SMI qui ne fonctionne plus. Elle paie très cher cet anachronisme. Conclusion La politique de Poincaré consiste à augmenter d'une part les recettes du budget de l'Etat par la fiscalité et le prêt bancaire et à baisser d'autre part les dépenses en procédant à des économies. [...]
[...] Par conséquent, la monnaie est à nouveau recherchée et sa valeur augmente. En 1926, Poincaré arrive ainsi à stabiliser la valeur du franc puis en 1928 à le rendre convertible en or, l'intégrant dans le SMI. Mais cet avantage à court terme se révèle désastreux à long terme quand le SMI se délite à partir de 1931, que la fragmentation internationale s'opère avec la création des zones monétaires. Le bloc or auquel le franc appartient rend les produits français plus chers à l'exportation, ce qui pèse sur l'économie française qui entre alors dans un cycle de crise durable. [...]
[...] La politique de Raymond Poincaré est une réussite : elle redonne confiance aux agents économiques et permet au budget de l'Etat d'être excédentaire entre 1926 et 1930. Cependant, elle connaît aussi des zones d'ombre. Les limites de la politique de Poincaré L'occupation de la Ruhr : une erreur En janvier 1923, l'Allemagne réclame un moratoire d'au moins trois ans. Mais les problèmes budgétaires ne peuvent faire accepter une telle décision à Poincaré. La France a besoin des réparations allemandes pour régler ses problèmes. [...]
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